Femmes ouvrières, conditions de travail, condition féminine, exode rural, usines
L'auteur a essayé d'expliquer dans cette première partie les dimensions historiques de la structuration de l'emploi des femmes, ce dernier commençait autour des années 1850 et en général dans le cadre traditionnel et plus précisément le textile, ouvrières de la soie, du coton, du lin…etc.
Toutes ces années-là et jusqu'à la fin des années soixante, c'était le recours massif à la main d'œuvre féminine avec l'émergence de l'exode rural.
[...] Oui c'est le travail domestique qui lui aussi pèse lourdement sur la situation des ouvrières, celui-ci est quantitativement intense puisqu'il faut préparer les repas à chaque fois, cela dépend à la présence de chaque membre de famille puisque les horaires de travail ne sont pas les mêmes, mais aussi qualitativement parce qu'elle n'a pas le temps libre pour effectuer les travaux ménagers qui commettent du bruit, c'est-à-dire surtout pas pendant la période de repos des autres membres, donc il y a une certaine surmultiplication de la fatigue chez les ouvrières. [...]
[...] Les femmes ouvrières et leurs conditions de travail. L'auteur a essayé d'expliquer dans cette première partie les dimensions historiques de la structuration de l'emploi des femmes, ce dernier commençait autour des années 1850 et en générale dans le cadre traditionnel et plus précisément le textile, ouvrières de la soie, du coton, du lin etc., toutes ces années là et jusqu'à la fin des années soixante, c'était le recours massif à la main d'œuvre féminine avec l'émergence de l'exode rural. Mais ces modalités de la mise au travail des femmes ont changés disant avec la crise de 1880 vers le monde du machinisme dans l'industrie qui se développe, donc la famille a perdu sa fonction productive pour se contenter à la fonction reproductive, et comme il y avait une certaine séparation dans l'espace de production et de reproduction où la division sexuelle du travail se cristallise avec le statut de la femme qui restait reproductif et où la femme fut écartée de la production et que cette dernière fut considérée comme le travail de l'homme. [...]
[...] Il fallait attendre les années 60 où les femmes entraient dans les domaines des hommes (automobile, travaux des métaux, l'électricité etc) parce qu'il y avait une opacité de la mécanisation, développement de l'automation qui demande plus de main d'œuvre même non qualifiées, ce qui a poussé le taux de la salarisation des femmes pour la première fois devant celui des hommes. Ensuite elle a expliqué comment la question du travail des femmes était opposée par les travailleurs hommes lorsqu'ils constataient que les femmes faisaient la concurrence, et qu'elles ont plus de chances au travail parce qu'elles sont payées moins, surtout ils voyaient le statut de la femme comme épouse et mère et que leur place est dans le travail domestique et l'élevage des enfants etc en allant même parfois jusqu'à faire grève, et c'est pour ça la division sexuelle du travail s'est ancrée, induite par les stratégies patronales pour raison d'éviter toute promiscuité sexuelle, mais par la suite c'est une amorce vers la surexploitation des femmes en les plaçant dans des postes moins hauts que les hommes qui occupaient des postes bien placés même dans le domaine féminin. [...]
[...] Leur extériorité à ce système de valeurs peut certes être source de soumission mais elle peut aussi, dans un autre contexte être source d'une contestation radicale de ce système dans la mesure où elles en attaquent les bases mêmes. Puis l'auteur explique dans le même dans le contexte les conditions du travail qu'elles sont profondément différentes selon le sexe, surtout en ce qui concerne la discipline exigé à l'intérieur de l'usine plus sévère sur les femmes ouvrières que sur les hommes, par exemple les ouvrières sont contrôlées de façon plus stricte que les hommes, les poses sont plus rares, enfin l'interdiction stricte de parler avec les collègues concerne des ouvrières contre des ouvriers, l'autre problème que Kergoat a soulevé dans son ouvrage c'est bien celui de la santé tout comme les principaux facteurs de pénibilité des tâches majoritairement dévolues aux femmes comme la répétitivité et le morcellement des tâches dans l'usine, certains travaux ergonomiques ont montrés les conséquences sur la santé physiques et nerveuse de ces tâches répétitives sous contrainte de temps. [...]
[...] Et ces luttes des ouvrières n'ont pas basées juste sur l'explication de la surexploitation du capital, d'ailleurs les degrés de combativité s'élèvent avec la qualification encore plus nettement chez les ouvrières que chez les ouvriers. Comme il est totalement erroné de séparer entre productive et reproductive, de même que les revendicateurs pour l'égalité entre hommes et femmes dans le travail et dans le militantisme pour indispensables qu'elles soient, ainsi que ces luttes portent une contestation radicale de l'organisation du travail et du système de valeur de la société industrielle d'une façon générale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture