A l'heure où la rapidité, l'efficacité et la modernité semblent être les maîtres mots et que l'utilisation de moyens de se déplacer toujours plus rapides semble la norme, le détour s'apparente à une perte de temps inutile. Et pourtant, jamais autant de personnes n'ont autant privilégié la lenteur pour se déplacer comme le montre le recours croissant aux vélos, aux calèches, et même à la marche. Le détour apparaît donc comme un art de se déplacer marqué par la lenteur, la prise de temps pour observer son environnement.
Ainsi, pourquoi faut-il quitter l'autoroute et choisir le détour ?
[...] Au contraire, le lieu clos que représente l'autoroute ne permet pas cette liberté. Le détour permet également de prendre conscience des autres et de son environnement, d'apprendre à connaître par le contact, de respecter aussi. L'autoroute est le lieu de tous les excès : vitesse, dégradation de l'environnement par la pollution, les déchets générés, la destruction pour sa création et accident de la route coûtant des vies humaines Au contraire, les redonnées et autres moyens de se déplacer de ce genre, prônent le respect de la nature et des autres, ainsi que le contact. [...]
[...] Il faut également privilégier le déplacement comme un moyen de rencontrer les autres, de faire des rencontres marquantes comme le souligne Kerouac dans Sur la route. Finalement, l'itinéraire et le temps dépensé pour arriver à son but ont autant d'importance et doit être privilégié, or l'autoroute ne le permet pas. De plus, l'autoroute semble être un moyen de déplacement qui ne mène à rien, cela est dû à sa longueur interminable, une ligne sur laquelle chacun se suit à la trace comme l'illustration de l'effet mouton que Serre présente dans son dessin L'Automobile. [...]
[...] Pourquoi faut-il quitter l'autoroute et choisir le détour ? À l'heure où la rapidité, l'efficacité et la modernité semblent être les maîtres mots et que l'utilisation de moyens de se déplacer toujours plus rapides semble la norme, le détour s'apparente à une perte de temps inutile. Et pourtant, jamais autant de personnes n'ont autant privilégié la lenteur pour se déplacer comme le montre l'intérêt croissant pour le recours aux vélos, aux calèches même à la marche. Le détour apparaît donc comme un art de se déplacer marqué par la lenteur, la prise de temps pour observer son environnement. [...]
[...] Il apparaît donc d'autant plus absurde que les personnes partant en voyage prennent l'autoroute. Ce désir d'aller vite au lieu dit est finalement le problème majeur, car il ne permet pas de profiter de l'environnement par lequel on passe. Au contraire de l'autoroute, le détour semble être une garantie de liberté et d'apprentissage ainsi qu'un contact privilégié avec la nature et les hommes. En effet, comme le souligne Rousseau dans Emile, le détour par des chemins non tracés permet à l'individu de s'enrichir, d'apprendre davantage, car comme je l'ai dit précédemment la nature est très instructive, mais il est surtout un moyen de mettre en œuvre sa liberté et de ne pas suivre les règles, l'avis général, de finalement se mettre en marge de la société. [...]
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