L'objet de la sociologie définit dans « Les règles de la méthode sociologique » de Durkheim, c'est les « faits sociaux ». Pour Durkheim, faire de la sociologie une science n'a de sens que si elle étudie un objet qui lui est propre. C'est le cas des faits sociaux. Pourquoi aurait-on besoin d'une discipline supplémentaire pour analyser les faits sociaux ? C'est montrer qu'il existe un ordre de phénomène qui relève de la conduite de l'individu, mais qui en réalité ne peuvent s'expliquer à partir de l'individu, mais doivent se chercher dans les contraintes collectives qui pèsent sur sa conduite.
[...] L'analyse du processus éducatif va devenir un thème classique dans la sociologie. Aujourd'hui, ce processus fait toujours l'objet de travaux, mais avec quatre questions : Comment s'articulent la socialisation primaire (celle reçue dans l'enfance, elle est plurielle en raison des différentes sources) et la socialisation secondaire (l'ensemble des expériences que l'enfant pourra faire en avançant dans la vie, p. ex. en fréquentant des écoles supérieures, au travail, conjugale, etc. elle est plurielle aussi). Est-ce qu'on ne devrait donc pas considérer ce processus de socialisation comme un processus qui ne s'arrête jamais ? [...]
[...] est celui de la cohésion sociale. Il se demande si dans une société où déjà l'individualisme ne cesse de grandir, où l'individu devient une valeur supérieure au collectif, on ne risque pas de se retrouver dans une situation où plus aucune norme, aucune valeur collective ne seront en mesure de réguler les relations entre les individus. Cette question se transforme en interrogation sur le devenir de la morale Pour Durkheim en effet, si aucune règle morale (normes, règles et valeurs partagées) n'est universelle au sens où la morale dépend de conditions particulières, il reste qu'il existe des règles morales partagées qui s'avèrent toujours contraignantes pour les individus. [...]
[...] Aux règles de respects des autres, du travail, etc. Si avec le temps cette contrainte cesse d'être sentie, c'est qu'elle donne naissance à des habitudes qui la remplacent (car ils en dérivent). Ces habitudes correspondent à ce que les sociologues nomment un habitus Ensemble de dispositions acquises dès l'enfance, intériorisées et qui vont doublement conditionner notre rapport au monde, à autrui et à l'extérieur. Pour Durkheim l'éducation a pour objet de faire l'être social. Éduquer c'est façonner à l'image du milieu social dans lequel l'enfant évolue. [...]
[...] Mais Durkheim dit que puisque la plupart de nos idées ne sont pas élaborées par nous, mais nous viennent du dehors, elles ne peuvent pénétrer en nous qu'en s'imposant. On sait d'ailleurs que toute contrainte sociale n'est pas nécessairement exclusive de la personnalité individuelle (il est évident que des personnalités individuelles vont émerger en dépit de cette influence, sinon toutes les personnes ayant vécu dans le même milieu auraient la même personnalité). Deux exemples Voilà comment en 1895, Durkheim définit les faits sociaux. Il va donner deux exemples et d'abord l'exemple de la socialisation et de l'éducation. [...]
[...] C'est le cas des faits sociaux. Pourquoi aurait-on besoin d'une discipline supplémentaire pour analyser les faits sociaux ? C'est montrer qu'il existe un ordre de phénomène qui relève de la conduite de l'individu, mais qui en réalité ne peuvent s'expliquer à partir de l'individu, mais doivent se chercher dans les contraintes collectives qui pèsent sur sa conduite. Donc l'objet de la sociologie, ce sont les faits sociaux, que Durkheim définit comme étant des manières d'agir, de penser et de sentir extérieures à l'individu et qui sont dotées d'un pouvoir de coercition, c'est-à-dire de contrainte, en vertu desquels il ou elle s'impose à lui. [...]
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