En 1897, Triplett montre que l'exécution d'une tâche motrice (enrouler le plus vite possible un moulinet de canne à pèche), les individus travaillent plus vite dans une situation de coaction. Quand les individus sont plusieurs à faire la même tâche, ils sont plus performants que quand ils travaillent seuls, c'est ce qu'on appelle l'effet de facilitation sociale.
Il faut faire une différence entre les tâches simples et les tâches complexes. Les tâches simples sont les tâches motrices, mécanique qui amènent à un effet de facilitation sociale. Les tâches complexes ce sont les tâches qui font appel à la créativité. Les tâches de stratégies n'ont pas d'effet de facilitation sociale : la présence d'autrui gêne la performance. Les tâches simples forment donc des réponses dominantes et les tâches de stratégie forment des réponses subordonnées.
[...] On attribue cela à des problèmes de coordination, de synchronisation de chacun des individus, ce qui explique la baisse des performances. La paresse sociale suscite beaucoup moins d'intérêt que la facilitation sociale Nouvelle démonstration de cette paresse sociale En 1979, Latane, Williams et Hatkins vont reprendre les travaux de Ringelmann (théorie de l'impact social). Ils vont demander à des sujets de faire le plus de bruits possible. Ils font 4 propositions expérimentales : soit le sujet est seul, soit ils sont deux, soit quatre ou soit six dans la même pièce. [...]
[...] La présence d'autrui augmente le niveau de tension de l'organisme et ce niveau de tension va avoir pour effet de favoriser l'expression des réponses dominantes au détriment des réponses subordonnées. La présence d'autrui aurait donc un effet de facilitation sociale pour les tâches simples. L'expérience propose à des sujets des mots sans signification (Blour, Zicps, Tuge, Klons, Zicps, Blour . ) et dans ces listes, certains mots apparaissent souvent. Les sujets doivent les apprendre par cœur. Il s'agit d'une tâche simple. Il s'attend à ce que les mots fréquents soient appris plus facilement, donc qu'ils vont constituer une réponse dominante et les autres seront des réponses subordonnées. [...]
[...] On parle alors d'inhibition sociale pour les labyrinthes complexes et de facilitation sociale pour les labyrinthes simples. L'expérimentateur est lui aussi source de tension de l'organisme mais elle est moins importante quand il s'agit d'une situation de coopération que quand il s'agit d'une situation de coaction. Quand il y a coopération, la présence d'autrui réduit l'impact de l'expérimentateur donc réduit la tension de l'organisme et cela augmente les réponses subordonnées. Les individus sont plus performants en situation de coaction pour les tâches simples (réponses dominantes) et en situation de coopération pour les tâches complexes (réponses subordonnées). [...]
[...] La présence d'autrui favorise l'expression des informations les mieux apprises donc des réponses dominantes au détriment des réponses subordonnées. C'est l'inverse quand la personne est seule. Cela explique la facilitation sociale pour les tâches simples La paresse sociale (Max Ringelmann, 1884) 2 Son expérience Les sujets sont des hommes qui doivent tirer le plus fort possible sur une corde de 5mètres. Cette corde est reliée à un dynamomètre qui mesure la force de traction de l'individu. Il s'agit d'une tâche simple. [...]
[...] Ce processus s'observe aussi chez les animaux : en présence d'autres fourmis, une fourmi porte trois fois plus de choses que seule Mais ça ne marche pas toujours ! Il n'y a pas toujours facilitation sociale. Il faut faire une différence entre les tâches simples et les tâches complexes. Les tâches simples sont les tâches motrices, mécaniques qui amènent à un effet de facilitation sociale. Les tâches complexes ce sont les tâches qui font appel à la créativité. Les tâches de stratégies n'ont pas d'effet de facilitation sociale : la présence d'autrui gêne la performance. [...]
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