Il n'y a donc pas de définition unique d'exclusion car il y a une multiplicité des facettes. Il s'agit le plus souvent d'un processus subi, dont le résultat est la rupture du lien social.
Cependant, on peut dire que l'exclusion est un processus dynamique qui consiste en un ensemble de ruptures affectant aussi bien les aspects matériels de la vie que ceux symboliques et sociaux.
L'étude des principes explicatifs de l'exclusion sociale (I) nous portera sur l'observation de ses contre-exemples (II)...
[...] C'est le cas de certains délinquants, des criminels, des bandes de jeunes haïssant la société, des skinheads ; certains membres de sectes, des intégristes religieux. Il s'agit là de déviance, autrement dit de la transgression des normes sociales La théorie de Weber : La marginalité, c'est-à-dire le processus d'exclusion sociale, de mise à l'écart de certains individus de la société qui ne partagent pas les même valeurs, est perçue comme un refus personnel, un choix libre, conscient et rationnel. On peut prendre l'exemple de certains SDF, en plein hiver, qui refusent l'accueil dans des centres d'hébergement : ils ne veulent se contraindre à des normes imposées, à des règlements intérieurs tels que l'interdiction d'avoir de l'alcool, et des animaux de compagnie, ou à des horaires comme la fermeture à 22 heures. [...]
[...] Alors que dans l'exclusion, il n'y a plus de lien social. De plus, il est souvent question d'un combat contre soi-même exclusion et pauvreté Les sociétés pauvres ne sont pas forcément des sociétés excluantes. Le plus souvent, elles maintiennent des liens forts entre les individus. De là nous comprenons que l'exclusion est en fait un processus et non pas un état Le capital et l'analyse de Bourdieu a. Le capital économique Il permet aux individus le possédant de s'intégrer plus facilement dans la société ; d'une part parce que nous vivons dans une société de consommation, et d'autre part parce que les individus préfèrent se lier aux propriétaires de capital social plutôt qu'à ceux qui n'ont rien. [...]
[...] Mais Lenoir démontra que l'exclusion n'était pas spécifique des pauvres. Dans les années 80, le terme exclusion est remplacé par nouvelle pauvreté. Ce n'est que dans les années 90 que le terme revient en force car il y a une dégradation du marché de l'emploi, une meilleure connaissance de la population exclue (notamment avec l'instauration du RMI suite à un vote unanime), l'exclusion contrevient à l'idéal égalitaire qui prévaut en France, le rôle des actions caritatives, les Français ont peur de basculer dans l'exclusion notamment démontré par le discours sur la fracture sociale lors de la campagne présidentielle de 1995. [...]
[...] Le capital social Il permet certes aux individus, au travers de leurs relations d'être avantagé par rapport aux autres individus. Malgré tout, les individus peuvent être confrontés à l'exclusion, notamment dans les institutions publiques et obligatoires telles que l'école. En effet, l'individu peut être soumis à la jalousie et à la raillerie de ses camarades, et exclu, et plutôt pénalisé qu'avantagé par son capital. B. l'exclusion sociale comme processus 1. Le processus de désaffiliation Robert Castel Une femme ayant des enfants, qui divorce et qui par ailleurs n'est pas soutenue par sa famille devient vulnérable. [...]
[...] Ils se voient sans avenir professionnel, donc sans avenir tout court. Cela conduit Pierre Bourdieu à accuser l'École de reproduire les inégalités sociales Les causes de l'exclusion a. Elles résultent essentiellement de deux phénomènes structurels majeurs : D'une part, les transformations structurelles dans le monde du travail : régression du modèle tayloriste qui consommait de la main d'œuvre non qualifiée. Aujourd'hui, on recherche de la main d'œuvre responsabilisée faisant preuve d'autonomie et d'initiative. La sélectivité est accrue et les emplois atypiques se multiplient. [...]
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