« Euthanasie » signifie étymologiquement « bonne mort », c'est-à-dire la mort dans de bonnes conditions. Il s'agit de l'acte d'un tiers qui met délibérément fin à la vie d'une personne dans l'intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable.
L'euthanasie peut être volontaire, lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande ; non volontaire, lorsqu'on ne connaît pas la volonté de l'individu ; involontaire, lorsqu'elle est effectuée contre le gré d'un individu qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision (...)
[...] La lutte contre la souffrance de l'individu est un acte humain et solidaire. - La maladie altère les facultés physiques et mentales, et conduit parfois jusqu'à la perte d'autonomie. Le malade perçoit cela comme une dégradation, une déchéance inacceptable. - Le malade assume mieux ses souffrances lorsqu'il sait qu'il aura la liberté de contrôler sa mort. - Confronté à la réalité d'une maladie grave, le regard se modifie et le patient qui affirmait vouloir devancer la mort peut changer d'avis, ou garder la demande d'euthanasie comme une issue permettant de dépasser certaines peurs. [...]
[...] Son rôle est de soigner et de sauver la vie, et non la détruire, ainsi que le code de déontologie le rappelle en lui interdisant de provoquer délibérément la mort Ainsi, lorsqu'il n'a plus d'espoir de guérir, il peut soulager les souffrances, sans que la persévérance thérapeutique aille jusqu'à l'acharnement thérapeutique déraisonnable. - La culpabilité de l'entourage est aggravée par leur implication dans la fin de leur proche. L'euthanasie n'est pas une libération, mais une tâche indélébile source de souffrance. [...]
[...] - La légalisation de l'euthanasie permettrait, en évitant la clandestinité du geste, d'éviter les dérives puisque le geste serait encadré. - La maladie est une épreuve difficile à surmonter, ne pas trouver une solution à la maladie est encore plus dur : on n'a pas le droit d'interrompre la vie de quelqu'un qui n'en a pas fait la demande, mais on ne peut pas obliger à un malade incurable de continuer à vivre dans une angoisse et des souffrances intolérables lorsqu'il exprime de façon répétée le désir de mourir. [...]
[...] Faut-il légaliser l'euthanasie active ? Euthanasie signifie étymologiquement bonne mort c'est-à-dire la mort dans de bonnes conditions. Il s'agit de l'acte d'un tiers qui met délibérément fin à la vie d'une personne dans l'intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable. L'euthanasie peut être volontaire, lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande ; non volontaire, lorsqu'on ne connaît pas la volonté de l'individu ; involontaire, lorsqu'elle est effectuée contre le gré d'un individu qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision. [...]
[...] Il est possible qu'il ne se sente plus reconnu comme une personne et qu'il soit alors amené à demander l'euthanasie. Mais cette souffrance n'est pas liée à la maladie elle-même, elle est encore une fois liée au regard que les autres portent sur le malade. - La déclaration anticipée de demande d'euthanasie est faite lorsque la personne est en bonne santé. Mais une fois en situation de fin de vie, et en constatant les améliorations qu'apportent les soins palliatifs, il est probable que la personne veuille revenir sur sa position, et vivre malgré tout. [...]
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