Ce cours se base sur un recueil de textes de sociologues et d'anthropologues traitant de divers sujets.
Du côté des textes sociologiques, les thèmes abordés sont :
? le travail et sa précarisation (Robert Castel ? 1998) p. 1
? le travail des femmes (Françoise Battagliola ? 2000) p. 3
? la famille étudiée à travers le logement (Catherine Bonvalet ? 1997) p. 5
? la filiation et les nouvelles formes de familles (Agnès Fine ? 2001) p. 6
? le fonctionnement des entreprises dans l'Europe de l'Est (Thomas Lowit) p. 8
? la construction de l'Etat moderne du Moyen âge à nos jours (Bertrand Badie
et Pierre Birnbaum ? 1994) p. 9
? la manière dont les normes se créent : l'exemple du mouchage (Norbert Elias) p. 10
? les normes et déviances (Howard Becker ? 1963) p. 10
Les textes anthropologiques traitent de :
? la matrilinéarité mélanésienne contre le patriarcat occidental (Bronislaw
Malinowski) p. 12
? la vision de la sexualité chez Samo du Burkina-Faso (Françoise Héritier) p. 14
? la société Orokaiva de Nouvelle-Guinée (André Itéanu ? 1999 ?) p. 15
[...] De la mauvaise influence des sociétés occidentales sur les Orokaiva. Dans les dernières années, la société Orokaiva a connu un tournant. Les vieux n'ont pas changé, mais la nouvelle génération, c'est autre chose. Les jeunes délaissent le travail au jardin. Ils rêvent de modernité. Quelques films de Schwarzenneger et d'autres vus en ville les ont illuminés. Lorsqu'on ne comprend pas la morale insipide véhiculée par le dialogue, ces héros meurtriers semblent vivre dans un autre monde. Solitaires et invincibles, ils ne sont soumis, ni comme les Orokaiva à la société, ni comme les Blancs à l'injonction morale. [...]
[...] (C'est aussi pour des questions d'hygiène.) Le processus de civilisation est lié au monopole de la violence par l'Etat. Il contraint les individus à avoir des échanges basés sur un autre mode que la violence. Les sentiments de pudeur et de gêne sont socialement construits. Avant le XVIIIe siècle, ces sentiments n'existaient pas à propos du mouchage. Ce processus de civilisation est à l'origine de l'idée d'individu moderne. C'est l'intériorisation constante des normes/règles sociales qui va permettre l'individualisation A VOIR). [...]
[...] Pourquoi étudier la famille à travers le logement ? La famille [ . ] soulève des questions qui nous touchent de si près, écrit Durkheim, que nous ne pouvons nous empêcher d'y mêler nos passions [ . ] Son étude demande donc un travail constant de mise à distance si l'on veut échapper aux pièges de l'idéologie [ . Un des moyens d'éviter les risques de glissements sémantiques consiste sans doute à aborder le thème de la famille à partir d'autres champs ou d'autres sujets de recherche [ . [...]
[...] Cette situation où l'enfant est soit adopté, soit conçu par PMA pose le problème de la place du conjoint, voire des géniteurs. Ainsi Agnès Fine expose comme exemple un couple de parents biologiques, composé d'une mère lesbienne et d'un père gay avec leurs partenaires respectifs Mais ce cas de figure n'existe que lorsque l'adoption ou la PMA sont autorisées aux familles homoparentales. Exemple Recours aux mères porteuses et à la PMA par des familles homoparentales (pratiques interdites en France mais non aux Etats- Unis). [...]
[...] Sont] comestibles tous les étrangers à la communauté, hommes ou cochons. [ . ] En conséquence de quoi, le cannibalisme Orokaiva n'en est pas un pour les intéressés puisqu'il repose sur une vision du monde où l'absence de relations équivaut à une altérité absolue. (pp à 272) Les Orokaiva : une société sans autorité punitive. Chez les Orokaiva [ . il n'y eut jamais de roi, de chef, de police ou de juge (p. 276). [Traditionnellement], nulle autorité ne sanctionne le meurtre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture