L'économie relève d'intérêts privés : le mot économie vient du mot maison, ce qui prouve bien que l'économie est une extension de la sphère privée. L'économie se différencie de la politique par son aspect public. L'économie est l'organisation de la production, de la distribution et de la consommation des richesses. La question est de savoir si l'État a une légitimité à intervenir dans cette sphère.
Libéralisme : l'État n'a pas à intervenir, car tout se régule en fonction de l'offre et de la demande. Chez Adam Smith, la « main invisible » est un mécanisme qui remet les choses en ordre. Par exemple, durant la crise de 2008, certains économistes ont soutenu que l'État devait s'engager à sauver les banques en cas de crise. Pour les libéraux, l'État doit se cantonner à ses fonctions régaliennes (justice et sécurité). Cependant, les inégalités sociales vont justifier l'intervention de l'État. On va déjà prouver qu'il y a des inégalités : Pierre Bourdieu va montrer qu'il y a des inégalités au niveau du capital, mais aussi sur le plan du capital culturel et sur le plan du capital social. Le capital social et le réseau social que l'on peut avoir et qui peut favoriser par exemple l'embauche.
[...] De plus, tout citoyen peut faire recours, personnellement (par exemple par les Questions directes de Constitutionnalité) ou représenté par un député. En états ont signé la Déclaration universelle des droits de l'homme. Même si celle-ci n'est pas toujours respectée, elle est novatrice dans le sens où elle donne les droits sociaux : droit aux soins, droit à un environnement sain, droit de vivre en famille, droit au logement. Les droits sociaux sont aussi inscrits dans la constitution de la République en 1946, c'est-à-dire que l'Etat, tout en assurant la liberté de conscience, doit assurer aux citoyens leurs droits sociaux. [...]
[...] Marx n'avait cependant pas prévu l'émergence d'une bureaucratie (l'intelligentsia) et l'abolition des libertés publiques. Celles-ci seraient, selon Marx, à servir les intérêts de la bourgeoisie : cette déclaration des droits de l'homme rend possible le capitalisme. Dès lors, la dérive totalitaire est possible. Le totalitarisme est un régime où l'Etat est partout : l'économie est dirigée, la religion est dirigée (chez Marx, la laïcité n'existe pas et seul l'athéisme est de mise). Chez Marx, les droits sociaux prévalent sur les droits publics. [...]
[...] L'Etat doit pouvoir garantir une liberté de conscience. La laïcité permet par exemple de permettre une neutralité de l'Etat, mais on peut se poser la question de savoir si l'on peut seulement être libre dans un état laïc. Le principe de laïcité existe partout et peut s'appliquer à tous les pans de la société. En 2005, Jean Baubérot –sociologue de la seconde moitié du spécialiste de la laïcité - signe et coécrit la Charte Internationale de la laïcité qui concerne plus de 30 pays. [...]
[...] Cela s'inscrit dans la lignée du suffrage universel : il s'agit d'avoir des citoyens éclairés ayant une critique objective L'Etat et les libertés L'Etat est le garant des libertés, mais n'est-il pas en même temps un obstacle à la liberté ? Par ses lois, l'état réduit la liberté. Dans notre constitution, l'Etat s'engage à garantir les droits de l'homme et du citoyen. La Constitution, qui est un texte de loi qui organise les pouvoirs politiques d'un pays. La garantie de respect des droits de l'homme et du citoyen apporte une conception libérale de l'Etat. [...]
[...] Ainsi, l'on doit pouvoir être excommunié et garder sa citoyenneté : L'Etat est une société d'hommes instituée dans la seule vue de l'établissement de la conservation, de l'avancement de leurs intérêts civil Le but de l'état est donc de protéger les biens et la santé de ses sujets et non de se mêler des affaires religieuses. Cependant, que faire lorsque l'état s'occupe d'affaire religieuse, et de surcroît lorsque c'est dans le but d'opprimer certaines communautés ? Voltaire va ainsi défendre le citoyen en question lors de l'affaire Callas contre l'état. Il s'agit pour lui d'intolérance religieuse et va réhabiliter un homme qui a été condamné à mort à tort. On peut aussi se demander pourquoi l'école républicaine devrait être laïque. Il s'agit encore de liberté individuelle. [...]
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