Sur 744.000 naissances en moyenne chaque année en France, 700 bébés naissent sous X. 700 enfants qui n'auront pas l'occasion de vivre une vie comme les autres. Une partie d'entre eux grandiront avec un sentiment d'abandon et une perpétuelle question à laquelle ils ne pourront répondre : Qui suis-je ? C'est ce cas-là que nous étudierons dans un premier temps. Et dans un second, le cas contraire car évidemment on ne peut prétendre que tous les enfants réagiront de la même manière (...)
[...] C'est le cas de Maya, qui témoigne de son adolescence : Mon adolescence a toujours été un calvaire pour moi mais aussi pour les autres. Cette impression d'être seule n'a fait qu'augmenter. Elle m'a fait avoir une attitude qui , à la fin augmenta encore plus ma solitude. Tout d'abord, j'ai rejeté ma maman et mon frère. Je leur faisais du mal, consciemment ou inconsciemment. Je poussais toujours leurs limites afin de sentir un peu d'amour. [ ] Cette période est antagonique. J'ai fait du mal aux autres, mais surtout à moi. Je crois que cela me permettait d'exister. [...]
[...] D'après les chiffres les femmes consultent d'avantage que les hommes : plus de 60%. Même si c'est surtout ce côté de l'accouchement sous X qui est le plus connu, celui où on plaint un enfant qui est apparemment abandonné pour vivre une vie de souffrance, ce n'est pas toujours le cas. En effet, chez certaines personnes les sentiments cités précédemment n'apparaissent pas. Ceux ci considèrent leur famille adoptive comme leur seule et vraie famille. Ils n'éprouvent pas de haine envers celle qui leur à donner la naissance mais plutôt une reconnaissance voire une indifférence. [...]
[...] A quoi ressemble la vie d'un enfant né sous X ? Sur 744.000 naissances en moyenne chaque année en France bébés naissent sous X enfants qui n'auront pas l'occasion de vivre une vie comme les autres. Une partie d'entre eux grandiront avec un sentiment d'abandon et une perpétuelle question à laquelle ils ne pourront répondre : Qui suis-je ? C'est ce cas là que nous étudierons dans un premier temps. Et dans un second, le cas contraire car évidemment on ne peut prétendre que tous les enfants réagiront de la même manière. [...]
[...] Pour rien au monde je ne souhaite connaître mes géniteurs. C'est vrai qu'il me manque 6 mois de ma vie et que malgré tout (avec le recul), je me rends compte que l'abandon à joué sur mes comportements mais je n'aurai pas pu trouver meilleure famille que celle que j'ai alors pourquoi me replonger la dedans; je crois que cela ne m'apporterai que souffrances. Mes origines sont celles que m'on données mes parents par le biais de leur éducation, les valeurs qu'ils m'ont transmis, l'ouverture d'esprit et la pédagogie. [...]
[...] Mes je suis révoltée par la stigmatisation que font les médias des enfants née sous x. Nous ne sommes pas tous malheureux et en quête éternel et de nos origines. Je vois l'accouchement sous x au même titre que l'adoption comme un joli cadeau. Je n'en veux pas a cette femme grâce a qui je suis sur terre bien au contraire je trouve qu'assumer ne pas pouvoir élever un enfant est une preuve de courage et une preuve d'amour. Je connais d'autres jeunes comme moi nés sous x heureux et équilibrés! [...]
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