Exposé de Sociologie abordant l'éducation selon Durkheim.
[...] Or l'action collective, suivant la manière dont elle s'exerce, amplifie le mal comme le bien Des études ethnologiques, et historiques, l'amènent à penser que l'évolution des sociétés offre un modèle de référence à l'explication des différentes sensibilités éducatives. Ainsi, selon lui, les punitions et la sévérité de l'éducation sont proportionnelles au degré de civilisation. Il s'appuie sur les enquêtes ethnologiques de Steinmetz, faites en 1892 et 1898 auprès des indiens, des australiens etc. Ces enquêtes montrent que les primitifs ont une éducation fondée sur la tendresse, et non pas violente comme on aurait pu le penser. Sur 104 sociétés ainsi comparées seulement ont une éducation assez sévère, et ce sont précisément les plus cultivées. [...]
[...] 1925 (10e leçon, p. 172). 1925, p 1925 (13e leçon, p. 222). [...]
[...] ] Il se produit une véritable griserie, comme une exaltation outrée du moi Et l'origine de tels excès tient à ce que l'individu ne se contient que s'il se sent contenu, s'il est en face de forces morales qu'il respecte et sur lesquelles il n'ose pas empiéter. Sinon il ne connaît plus de borne . On peut interpréter le rapport entre maîtres et élèves sur ce modèle : Entre eux en effet il y a le même écart qu'entre deux populations de culture inégale [ . [...]
[...] Durkheim envisage quelques solutions à ce problème, et préconise notamment, pour limiter le despotisme, de fournir à l'enfant plusieurs maîtres, de multiplier les points de contact de l'école avec le dehors de sorte qu'elle ne se renferme pas trop en elle-même Mais l'intérêt de son analyse est surtout de souligner qu'au-delà de l'idéal d'humanisation peuvent surgir des dérives conduisant à une anti- éducation. Education et sociologie, [1922] 1968, p L'Education morale (9e leçon, p. 163). 1925 (9e leçon). [ 1922] 1968, p [1922] 1968, p 1925 (10e leçon, p. 171). [...]
[...] La seule question êtes- vous sûr ? suffit à déterminer plus de des enfants du cours élémentaire à changer leur réponse. D'où les remarques et l'appel à la prudence en matière d'éducation : Il y a toutes sortes de précautions à prendre pour protéger la liberté de l'enfant contre la toute-puissance de l'éducation La maîtrise de soi et la discipline vont contre le naturel de l'enfant, instable et d'humeur changeante. Mais l'éducation morale peut s'appuyer sur son besoin de régularité et de rites, ses prédispositions à la réceptivité à l'égard de l'adulte, sa suggestibilité L'éducation a des finalités pourtant estimables : l'être nouveau que l'action collective par la voie de l'éducation édifie ainsi en chacun de nous, représente ce qu'il y a de meilleur en nous, ce qu'il y a en nous de proprement humain Pour Durkheim comme pour Kant, l'éducation fait sortir l'homme de l'animalité. [...]
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