L'économie sociale et solidaire est limitée à différents niveaux. Il est cependant préférable de distinguer deux grands types de limites selon les structures :
Les limites dans les actions réalisées par les structures de l'ESS qui respectent complètement les valeurs fondatrices initiales :
La lucrativité est limitée (il n'est pas possible de récupérer l'argent qui a fructifié pour sa propre utilisation personnelle et il n'est pas possible de placer l'argent pour récupérer des intérêts ; l'argent doit être utilisé uniquement pour le réinvestir dans le projet social de la structure). De plus, les organisations sont peu dotées d'un capital propre car elles n'ont pas d'apports de fonds propres rémunérés ce qui ne leur permet pas toujours des fonds suffisants pour un projet conséquent. Parfois, au contraire, certaines structures ont une importante marge de manoeuvre financière dont elles ne savent pas quoi faire mais qu'elles doivent quand même dépenser pour être plus sûres de pouvoir récupérer des subventions lorsqu'elles en referont la demande.
Les structures doivent payer des impôts si elles font concurrence à des entreprises hors du champ de l'ESS. Par ailleurs, l'application de la règlementation est très difficile pour les petites associations qui doivent « réguler leur situation » et ont l'obligation de réaliser de lourds ajustements pour être exonérées de certains impôts. Elles n'ont pas de possibilités d'investissement dans les associations locales (...)
[...] Limites de l'économie sociale et solidaire L'économie sociale et solidaire est limitée à différents niveaux. Il est cependant préférable de distinguer deux grands types de limites selon les structures : Les limites dans les actions réalisées par les structures de l'ESS qui respectent complètement les valeurs fondatrices initiales : La lucrativité est limitée (il n'est pas possible de récupérer l'argent qui a fructifié pour sa propre utilisation personnelle et il n'est pas possible de placer l'argent pour récupérer des intérêts ; l'argent doit être utilisé uniquement pour le réinvestir dans le projet social de la structure). [...]
[...] Les regroupements ne sont par ailleurs pas assez importants. Les limites des structures qui s'apparentent plus à l'économie marchande qu'à l'ESS : Ces structures recherchent de l'efficacité et du gigantisme, font une course à la grandeur et à la diversification à l'instar des autres banques pour faire avant tout elles aussi, du profit. La définition qui a été modifiée ne fait pas de bénéfice ( peut dégager un excédent s'il est réinvestit dans le but social de l'entreprise) engendre des débordements de la part de certaines structures de l'ESS. [...]
[...] De plus, de par leur taille, les membres n'ont en fait pas vraiment la possibilité de s'exprimer et de donner leur avis par rapport à la gestion. Le principe de un un homme = une voix est de moins en moins respecté. On assiste parfois à un contournement des règlementations (voir associations fermées comme gestionnaires de terrains de golf). Les banques coopératives ne veulent pas que les sociétaires pèsent sur leurs décisions alors qu'elles en auraient besoin c'est pourquoi elles donc ne mettent pas en avant la nécessité de renforcer le sociétariat. [...]
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