La dynamique des inégalités (qui évoluent), les mutations de la strat sociale (structure, évolution, moyennisation, maintient des distinctions). 15 pages.
[...] Engels, au XIXème siècle, ont démontré l'existence d'une stratification entre dominants et dominés, qui subissent les crises, la pauvreté, les risques familiaux. [...]
[...] Les lois d'Engel s'appliquent à tous les groupes sociaux. Les écarts de coefficient sur l'alimentation se réduisent (25 points d'écart en 1956 et 6 points d'écart en 95). Les autres poste, à l'exception du dernier voient également une réduction des écarts entre les coefficients budgétaires des cadres et des ouvriers, ce qui en apparence peut traduire un rapprochement des modes de vie. C'est le poste « autres biens et services ( ) » qui est discriminant. Il y a 13 points d'écart et si on fait le lien entre la faiblesse du revenu ouvrier et l'importance du revenu des cadres, alors la distinction sociale se fait sur les sorties, représentation, les dépenses pour la femme de ménage, la baby-sitter, les vacances exotiques, l'habitat dans les quartiers BCBG Persistance des inégalités sociales dues aux inégalités de revenus Camping Routier Hôtel**** Club privé Resto chic Anne-Sophie et Charles Henri Robert et Raymonde Fêtes plus ou moins somptueuses Habitat : quartier recherché « Le Mail » . [...]
[...] La diminution des inégalités salariales à la fin des années 60 est due au mouvement de mai 68 (et plus précisément, aux accords de Grenelle du 27 mai) qui a permis d'obtenir de substantielles augmentations de salaire pour les catégories les plus modestes et a eu un effet de rattrapage sur les salaires les plus élevés. L'Etat Providence, par sa politique de redistribution a permis parallèlement pendant la période des « Trente Glorieuses » de diminuer les écarts pression des syndicats). [...]
[...] Amadieu - les précaires, stagiaires, le chômage récurrent - capital culturel et social déterminant —————————————————————— ↓ un retour des inégalités double compétition culturelle et sociale Si les enfants du baby-boom ont globalement trouvé facilement des emplois, et profité d'une mobilité sociale ascendante (de possibilité de carrière intéressante), la génération suivante s'est trouvée confrontée à la crise, au chômage, à la précarité et au déclassement sociale (on trouve un emploi moins intéressant que celui de ses parents). L'inégalité des chances se creuse à nouveau. [...]
[...] A contrario, les plus pauvres ne peuvent épargner car l'ensemble du revenu et consommé et ils ne peuvent donc pas se constituer un patrimoine. Hériter d'un patrimoine aggrave les inégalités de revenu car le patrimoine rapporte de l'argent (location d'appartement, plus value boursière ) Les inégalités de patrimoine sont encore plus importantes que les inégalités de revenu car les inégalités de revenu des générations précédentes marquent les générations suivantes en leur laissant un héritage plus ou moins important. Il y a donc cumul du patrimoine sur plusieurs générations. [...]
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