Cours de sociologie sous forme de prise de note première année IEP = Leçon 11 - La déviance (11/12)
[...] La déviance serait donc provisoire. La déviance produit donc du changement social. Toutefois, l'analyse peut être discutable. La définition par défaut est très large car trop large, et pas forcément aux comportements très visibles comme les gangs. Robert Merton : plusieurs formes de déviances. Qqunes dont très visibles et d'autres non. Typologie des formes de déviances. Pour lui la déviance est une situation où disjonction entre objectifs de la société dans son ensemble et les moyens que les individus, ou groupes mettent en œuvre pour atteindre ces objectifs. [...]
[...] Browning : expliquer n'est pas excuser, comprendre n'est pas pardonner. Essayer d'expliquer les comportements déviants - Pourquoi les individus transgressent-ils les normes ? La déviance, un phénomène social normal ? Le crime, le normal et le pathologique Le 1[er] à avoir travaillé là-dessus, c'est Durkheim dans un contexte où toutes les formes de déviance étaient représentées dans des images fantasmatiques Ambroso en Italie : les criminels sont nés comme ça. Il y a une pathologie du crime qui est vu comme héréditaire (taille du cerveau). [...]
[...] Ce sont des anciens singes qui sont restés un peu singes. Vision plus naturaliste avec la modernité, au 18[e]-19[e] siècle. Années 30-40 : la sociologie se développe et les comportements déviants s'expliquent d'abord par des logiques sociales. Durkheim apporte cette question, avec le terme de crime. Il le définit dans un sens large. Il considère qu'on ne peut avoir une définition trop restrictive et envisager un ensemble de comportements déviants de la société. La 1[ère] chose qu'il constate c'est le caractère très relatif du « crime » selon les sociétés et les époques. [...]
[...] Le déviant deviendrait déviant par imitation. Plus on est exposé, plus on a de chance d'être déviant facteurs : oo fréquence oo durée oo antériorité oo intensité idéologie - savoir-faire. Sotterland porte le regard sur des déviances pas trop étudiées comme la criminalité des cols blancs, délinquance financière il montre que l'individu a un comportement normal, rationnel, stratège et développe l'idée que le déviant fait des choix et qu'il établit des couts et des avantages pour décider s'il va adopter un comportement déviant, déloinquant ou totalement normal. [...]
[...] Ouvrage de 1963. Il travaille sur l'handicap. Ce qui est stigmate ce sont toutes les caractéristiques d'un individu qui font qu'il peut être considéré comme déviant. Stigmates corporels, renvoyant à la personnalité de l'individu (hôpital psychiatrique, alcoolique), de peau, ethniques. Goffman insiste sur le fait qu'il n'y a pas de stigmate en soi et à la limite tout le monde est porteur d'un stigmate. Même l'individu conforme, on pourrait lui trouver un stigmate. L'intérêt de l'analyse de Goffman est la manière dont on gère les stigmates. [...]
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