En octobre 2007 est née une nouvelle action d'information et de sensibilisation. L'INPES s'intéresse à la dépression et tente d'informer au mieux la population sur cette « maladie ». C'est du moins comme cela que l'institut national qualifie l'état dépressif. Radio, petit écran, brochures, etc. La dépression fait alors l'objet d'une véritable campagne publicitaire. On connaît en effet la gravité de la dépression et les répercussions qu'elle peut avoir aussi bien sur la personne dépressive que sur son entourage (familial, amical, professionnel). On sait aussi quelle ampleur a pris la dépression ces dernières années. D'après l'INPES, la France compte plus de 3 millions de personnes dépressives, âgée de 15 à 75 ans. On peut alors s'interroger sur les effets et/ou la pertinence de cette campagne d'information.
[...] Elle peut même conduire jusqu'au suicide. Elle est donc empreinte d'un critère de gravité dont il faut tenir compte. La dépression, ce n'est pas rien. Son vécu est insupportable et ses conséquences peuvent s'avérer dramatiques. C'est la raison pour laquelle cette maladie doit être expliquée. Ainsi, cette campagne revêt un caractère d'urgence. Il est donc essentiel d'alerter ou tout simplement de sensibiliser la population. Ce trouble de l'humeur peut nous toucher directement. Il peut aussi concerner autrui. Un proche en l'occurrence. [...]
[...] Or, c'est bien connu, il ne faut pas rire avec un tel trouble psychique. Gardons notre sérieux. Il est vrai que cette campagne a son utilité. Une utilité essentielle, voire même vitale. Le grand public doit être au courant. D'autant plus que l'institut indique que près de 8 millions de personnes ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie Sensibiliser, c'est rendre sensible et surtout rendre réceptif. Est donc attendue une réaction de la part de la population. Mais quelle est cette réaction ? [...]
[...] La dépression : une nouvelle mode ? Réflexion sur la campagne de sensibilisation (2008) En octobre 2007 est née une nouvelle action d'information et de sensibilisation. L'INPES s'intéresse à la dépression et tente d'informer au mieux la population sur cette maladie C'est du moins comme cela que l'institut national qualifie l'état dépressif. Radio, petit écran, brochures, etc. La dépression fait alors l'objet d'une véritable campagne publicitaire. On connaît en effet la gravité de la dépression et les répercussions qu'elle peut avoir aussi bien sur la personne dépressive que sur son entourage (familial, amical, professionnel). [...]
[...] Ce sujet est délicat à aborder compte tenu de la gravité de la dépression. Il faut donc prendre des pincettes pour traiter de cette problématique. Le mot dépression peut effectivement être employé à tout-va, partout, tout le temps, continuellement. En d'autres termes, la dépression risque de perdre son caractère originairement médical et/ou psychique. Sensibiliser la population sur la dépression, c'est aussi généraliser cette notion. Ainsi, parler de dépression deviendra banal (on le remarque d'ailleurs dès à présent) et parfois non adapté à certains cas. [...]
[...] L'étiquetage consiste à classer les comportements et les phénomènes sociaux. Nous sommes donc conduits à faire usage d'une nouvelle case qui porte le nom de dépression Ce texte n'a pas la prétention de comprendre la campagne d'information sur la dépression comme bonne ou mauvaise. Nous l'avons vu, cette action de sensibilisation est favorable et indispensable, mais elle a aussi ses limites. Il s'agit surtout ici de voir en quoi la dépression, au même titre que d'autres troubles et maladies, peut devenir un phénomène de mode Références bibliographiques BECKER, H. [...]
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