Dans le cadre d'un travail de recherche, nous nous sommes intéressées à la représentation que pouvaient avoir les citoyens français de la personne délinquante.
Nous avons donc créé un stéréotype du jeune délinquant pouvant exister au sein de la population française afin de mesurer le degré de stéréotypie des personnes questionnées et ce en fonction de leur âge, leur sexe, leurs idées politiques et leur recul par rapport à l'information médiatique (...)
[...] A partir de celle-ci nous avons pu faire le tri entre les sujets. Les personnes dont la moyenne est supérieur à celle générale, sont considérées comme ayant le plus de recul devant les médias, et inversement. Enfin nous avons calculé la moyenne du degré de stéréotypie de chaque groupe . Répartition de l'échantillon en fonction de leur recul face à l'information médiatique associé à la moyenne de leur stéréotype Test T : H0 : La moyenne des stéréotypes des personnes ayant moins de recul face à l'information médiatique est égale à la moyenne des stéréotypes des personnes ayant le plus de recul µ1=µ2 H1 : La moyenne des stéréotypes des personnes ayant moins de recul face à l'information médiatique est supérieure à la moyenne des stéréotypes des personnes ayant le plus de recul µ1>µ2 Formule du T Détermination de la valeur critique : Calcul du degré de liberté : 58 Degré de significativité de α = 0,05 Nature du test= unilatéral supérieur Règle de décision : Pour un seuil de significativité à 0,05 et le degré de liberté le T critique lu dans la table est de 1,67 Si T calculé>T critique on rejette Ho. [...]
[...] Dans un deuxième temps nous avons construit notre questionnaire qui correspond à une suite de questions standardisées destinées à planifier et à faciliter le recueil de jugements verbaux. Nous avons utilisé l'échelle d'attitudes[18] de LIKERT. Celle-ci évalue l'adhésion à des affirmations verbales associées à un choix de réponses qui représente différents niveaux d'accord. Les réponses sur cette échelle comprenaient la possibilité de réponse ni d'accord, ni pas d'accord pour chaque question afin de réduire le taux de non-réponse. Nous avons établis plusieurs items servant à calculer le recul face aux informations médiatiques, l'appartenance politique des participants et leur degré de stéréotypies. [...]
[...] Nous constatons que -3,39µ2 Formule du T Détermination de la valeur critique : Calcul du degré de liberté : 58 Degré de significativité de α = 0,05 Nature du test= unilatéral supérieur Règle de décision : Pour un seuil de significativité à 0,05 et le degré de liberté le T critique lu dans la table est de 1,67 Si T calculé>T critique on rejette Ho. Nous constatons que -2,79µ2 Formule du T Détermination de la valeur critique : Calcul du degré de liberté : 58 Degré de significativité de α = 0,05 Nature du test= unilatéral supérieur Règle de décision : Pour un seuil de significativité à 0,05 et le degré de liberté le T critique lu dans la table est de 1,67 Si T calculé>T critique on rejette Ho. [...]
[...] Il faut savoir que : Sur un plan cognitif, les catégories résultent d'un assemblage dynamique de traits catégoriels que l'on peut assigner aux membres d'un groupe donné. Quant à l'attribution causale (Heider, 1958), elle se définit comme le processus par lequel l'individu tente de trouver des causes aux événements auxquels il est confronté, dans le but de prédire et de maîtriser la réalité (Deschamps, 1996). En d'autres termes, lorsqu'on s'intéresse à la représentation que les membres d'un groupe partagent à propos des membres d'un autre groupe, on peut supposer que les éléments descriptifs de cette représentation [le délinquant est jeune, porte des vêtements distinctifs etc.], sont le fruit d'un processus de catégorisation tandis que les éléments explicatifs [il est délinquant parce qu'il vient d'un milieu défavorisé] résultent d'un processus d'attribution ».[8]Nous avons donc créé un stéréotype[9] du jeune délinquant pouvant exister au sein de la population française afin de mesurer le degré de stéréotypie des personnes questionnées et ce en fonction de leur âge, leur sexe, leurs idées politiques et leur recul par rapport à l'information médiatique. [...]
[...] L'ordre des items a également été modifié dans le même but : l'item concernant le stéréotype du délinquant a été placé à la fin. En se présentant de manière imprécise et succincte (étudiantes en sciences humaines), nous avons voulu restreindre l'appréhension des participants à répondre aux questions. Nous avons énoncé la recherche de la même façon (nous réalisons une enquête sur le regard que porte la population à propos des faits sociaux), en précisant à l'enquêté l'anonymat et la confidentialité de ses réponses. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture