En 1680, on trouve dans la capitale française 334 écoles primaires, dont environ la moitié pour les filles. Mais les conditions d'enseignement sont souvent déplorables, et l'instruction médiocre ; pour l'éducation des filles, l'accent est surtout mis sur la formation religieuse. Malgré ces écoles, l'analphabétisme est encore fort répandu à la fin du XVIIème siècle, 70 % des hommes et 80 % des femmes sont des illettrées.
[...] Deux tiers des filles sont scolarisées en 1850. En 1864, Isabelle Gatti de Gamond, féministe française, fonde à Bruxelles les Cours d'éducation pour jeunes filles la première formation scientifique et la première véritable école communale laïque d'enseignement moyen pour filles de Belgique. Elle voulut réformer les programmes en 1877, afin d'y introduire des matières comme la chimie. Cependant, le pouvoir organisateur lui répondit qu'« il ne faut pas perdre de vue que l'éducation des femmes pour but] uniquement de leur inculquer des notions générales. [...]
[...] Elle passe ensuite une licence de lettres en 1872, qu'elle réussit avec succès, ce qui est étonnant, car cet examen était accessible aux femmes, mais pas leurs cours ! Elle devient ensuite journaliste économique. En 1867, la loi Victor Duruy réorganise le programme l'enseignement primaire féminin qui devient national. Il décide que les instituteurs des écoles publiques seront des laïcs et impose l'ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de cinq cents habitants. Elle modère donc les effets de la loi Falloux. Victor Duruy instaure les cours du secondaire pour les filles ; les matières enseignées ont quelque peu évolué : littérature, langues et dessin. [...]
[...] Il les décrétera comme des grandes lois destinées à vivre avec le pays Ces lois instituent la laïcité dans toutes les écoles publiques et rendent l'école gratuite pour tous et obligatoire pour les garçons et les filles de six à treize ans. Pour aller plus loin Il faudra attendre 1924 pour que les programmes scolaires d'enseignement secondaire soient les mêmes pour les deux sexes, par le décret de Léon Bérard. Et enfin, en 1975, la loi Haby rend la mixité des classes obligatoires. [...]
[...] La création des écoles entraine de grands changements En 1680, on trouve dans la capitale française 334 écoles primaires, dont environ la moitié pour les filles. Mais les conditions d'enseignement sont souvent déplorables, et l'instruction médiocre ; pour l'éducation des filles, l'accent est surtout mis sur la formation religieuse. Malgré ces écoles, l'alphabétisme est encore fort répandu à la fin du XVIIe siècle des hommes et des femmes sont des illettrées. Les femmes développent un désir de savoir, d'apprendre, et cela inquiète les hommes. [...]
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