Cours d'anthropologie de L2 de sociologie: Cours d'anthropologie de 13 pages
La naissance de l'anthropologie. L'interrogation de l'être humain sur lui-même date depuis toujours et existe partout. Cela dit, le projet de fonder une science de l'humain (l'anthropologie) est récent puisqu'il date de la fin du XVIIIe siècle. L'être humain est alors pensé scientifiquement contrairement à la philosophie ou à la théologie. Il s'agit de faire passer l'être humain du statut de sujet de connaissance à celui d'objet de science.
[...] Ce que met en évidence l'anthropologie : l'altérité (nous et les autres). Le projet anthropologique consiste donc à la reconnaissance, puis à la compréhension d'une humanité plurielle. Cela suppose à la fois la rupture avec la figure de la monotonie du double (toi et moi on se ressemble) et avec celle de l'exclusion dans un irréductible ailleurs (toi et moi on est si différents que l'on n'a rien à faire de l'autre). Par ailleurs, l'anthropologie permet de se rendre compte que des sociétés que l'on tenait pour indifférenciées sont, entre elles, aussi différentes qu'elles le sont de la nôtre. [...]
[...] Le fonctionnalisme a été une véritable révolution scientifique pour la discipline anthropologique. On assiste, avec Malinowski, à une prédominance du relativisme culturel des sociétés : tous les hommes sont égaux mais divers, et toutes les diversités sont égales. Les reproches faits aux fonctionnalistes Le fonctionnalisme n'explique pas les différences entre les sociétés. Dans l'approche fonctionnaliste, aucune explication ne permet de comprendre pourquoi les besoins dérivés diffèrent d'une société à une autre. Affirmer que les formes de mariages répondent à un besoin de sécurité n'explique pas pourquoi certaines sociétés pratiquent telle forme de mariage plutôt que telle autre. [...]
[...] Ainsi, les sociétés paysannes ont des points communs avec les sociétés sans Etat (alors appelées primitives Il existerait une évolution entre les sociétés sans Etat, nos sociétés paysannes et notre monde urbain. L'évolutionnisme aujourd'hui. Aujourd'hui, l'évolutionnisme, sous sa forme la plus extrême, repose sur un double postulat : Le progrès technique n'induit pas forcément le progrès social. On peut objecter à l'évolutionnisme qu'il étend indûment la notion du progrès. En effet, le progrès scientifique et technique ne va pas forcément de pair avec le progrès social. [...]
[...] ƒ L'anthropologie linguistique. Dans l'approche linguistique, la langue fait partie du patrimoine culturel. Elle permet de comprendre comment les êtres humains pensent, comment ils vivent, ce qu'ils éprouvent, comment ils expriment (à travers la littérature écrite et l'oral) l'univers et le social qui les entoure, comment ils interprètent leurs propres savoirs et savoir-faire. L'anthropologie psychologique. Il s'agit de l'étude du psychisme humain . L'anthropologie sociale et culturelle. Cette anthropologie s'intéresse à tout ce qui constitue une société : le mode de production économique, le système de parenté, les croyances religieuses, l'art, le politique . [...]
[...] Il s'agissait soit de les éliminer soit de les confiner dans des réserves. Les traités signés n'étaient souvent pas respectés. Cette attitude a persisté longtemps. Encore plus que les Britanniques, les Etats-uniens soulignaient les différences culturelles. Pour eux, c'est la culture qui constitue la première structure de l'expérience humaine. Cela a donné naissance à l'Ecole culturaliste. Cette école est à l'origine d'un relativisme culturel absolu qui empêchait la comparaison des diverses sociétés. L'anthropologie française Le mode d'administration de l'empire colonial français était calqué sur le modèle de la France. [...]
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