Le contrôle social peut être interne (l'individu intériorise des modèles de conduite et s'y tient) ou externe (exercé par des institutions comme la justice) (...)
[...] Ce n'est pas parce que quelqu'un a transgressé une norme que les autres vont nécessairement répondre comme si l'infraction avait eu lieu. Celui qui est réputé avoir commis un acte peut être traité avec plus d'indulgence à un moment donné qu'il ne l'aurait été à un autre. La tendance à traiter un acte comme déviant dépend aussi des catégories respectives de celui qui le commet et de celui qui s'estime lésé par cet acte (les lois s'appliquent à certaines catégories d'individus qu'à d'autres). L'Ecole de Chicago : Une déviance reconnue comme telle suppose un processus de désignation ou de stigmatisation. [...]
[...] Par contre, les sanctions positives (ex : récompense) ont pour but de conforter l'individu dans son choix Qui exerce le contrôle social ? Les conséquences du contrôle social : Le conformisme : Cela consiste en l'acceptation des normes et valeurs dominantes dans une société. Il repose sur : - la peur du gendarme ; - la socialisation ; - l'attachement au groupe d'origine. La déviance : C'est l'ensemble des conduites et des états que les membres d'un groupe jugent non conformes à leurs attentes, à leurs valeurs ou à leurs normes et qui, de ce fait, risque de susciter de leur part réprobation et sanctions. [...]
[...] Tout dépendra donc du regard porté par les autres individus sur l'acte commis. C'est parce qu'il est stigmatisé (regard désapprobateur) qu'un comportement est déviant, et non pas toujours parce qu'il est déviant qu'il est stigmatisé. Par exemple, l'homosexualité peut être considérée comme normale, tolérée ou réprimée (tout dépend du lieu, de l'époque S'il y a répression, il y aura stigmatisation. L'homosexuel aura une étiquette négative et il risque de s'enfermer dans un statut social défavorisé. Il sera alors marginalisé (exclusion = rupture des liens sociaux). [...]
[...] Le contrôle social peut être interne (l'individu intériorise des modèles de conduite et s'y tient) ou externe (exercé par des institutions comme la justice). Sur quoi repose-t-il ? Il repose sur des sanctions, qui peuvent être : - physiques : touchent à l'intégrité physique de la personne ; - économiques : conséquences pécuniaires ; - sociales : exclusion d'un groupe ; - surnaturelles : religieuses ou magiques (excommunication, sort . Ces sanctions servent à montrer aux individus quelle est la conduite idéale à tenir en fonction des circonstances. Les sanctions négatives ont pour but de ramener l'individu dans le droit chemin. [...]
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