sociologie, conflits sociaux, rapport de classe, socialisation
ce document aborde le thème des conflits sociaux en les analysant grâce à la vision des classes, puis abordera en deuxième partie la régulation de ce type de conflits.
Les conflits sociaux sont au centre du changement social et participent à la socialisation, des points de vue d'auteur tels que Karl Marx, Georg Simmel, Lewis Coser sont ici expliqué pour avoir différents points de vue de référence.
[...] Les conflits participent à la socialisation Georg Simmel contredit la thèse de Marx sur les conflits sociaux et la lutte des classes car il explique que ces conflits rendent plus facile la création et le maintien entre les groupes sociaux d'un équilibre permettant une bonne organisation sociale. Il met en valeur le fait que les conflits sociaux sont bénéfiques à la vie sociale. Lorsque Simmel évoque la lutte des classes, il explique qu'elle a permis aux ouvriers de se rendre compte qu'ils sont solidaires. [...]
[...] Les ouvriers sont très surveillés par leurs employeurs, et la discipline dans les usines est très stricte, comme l'illustrent le conflit des livrets ouvrier. Ces derniers sont remis par la préfecture de police, et sont en quelque sorte des passeports pour changer de domicile ou de travail. L'employeur garde ce livret durant tout le temps où l'ouvrier reste dans l'entreprise. Il peut dans certains cas y écrire des notes positives ou négatives sur l'ouvrier. Avant, on réglait les conflits par la répression, puis la négociation s'est imposée comme solution. [...]
[...] L'approche de Simmel influencera Lewis Coser qui explique quant à lui que les conflits entre groupe contribuent à la création, la pérennité de l'identité de groupe. Selon cette théorie, les conflits contribuent au maintien de la cohésion sociale. Par exemple, si des salariés s'estiment lésés par des décisions de leurs dirigeants, ils peuvent se sentir poussés à mettre leur force en commun. Pour illustrer cette situation, on prend souvent l'exemple de la fermeture d'une usine de l'entreprise française Renault en 1997 en Belgique. Les salariés se sont tous unis, tout en savant pertinemment que leur employeur ne reviendra pas sur sa décision. [...]
[...] Les bourgeois capitalistes ont eux les moyens de production mais n'ont pas la force de travail qu'ils sont obligés d'acheter aux prolétaires. On peut donc dire que ces derniers subissent une exploitation, que l'on retrouve dans le cas du surtravail qui constitue la plus value que va s'approprier le capitaliste. Le salaire versé aux prolétaires ne correspond pas à la valeur produite par la force de travail. Marx explique que les prolétaires constituent une classe pour soi car ils sont regroupés dans un même endroit (souvent des usines) et l'amélioration de leur condition correspond en fait à une hausse de leur salaire. [...]
[...] La plupart de ces conflits seront progressivement institutionnalisés puis régulés avec en partie la naissance de syndicats. Le docteur Villermé met en lumière dans Tableau de l'état physique et moral des ouvriers dans les fabriques de coton, de laine et de soie le fait que des journées de travail duraient de 16 à 17 heures. Durant la deuxième moitié du 19e siècle, on assiste à une hausse du nombre de conflits, illustrée par l'augmentation du nombre de grèves entre 1864 et 1900. [...]
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