La mort est un complexe profond qui reste tabou dans la société française. Les Japonais acceptent plus facilement la mort d'un être cher et prennent cette étape de la vie avec sagesse. Les rites funéraires ne sont qu'accessoirement destinés aux morts. Ils sont préparés par les proches du défunt, avant tout pour faire savoir à ceux qu'il laisse qu'il était aimé. Qu'importe la mort finalement, car l'essentiel est ailleurs, à savoir la quête du Sens et ce que l'Homme laissera comme souvenir et comme trace.
Au Japon, le blanc est une couleur importante et très symbolique. Ainsi, les publicistes peuvent l'utiliser pour représenter la mort sans choquer. En France, nous sommes choqués par les publicités funéraires. En effet, la préparation de son décès demeure aujourd'hui encore tabou.
[...] Lucie : C'est étonnant. Nous, cette année, nous allons fêter le Hatsubon. Narrateur : Le Hatsubon est le nom donné à l'O-Bon qui suit l'année de la mort d'un proche. Des rituels supplémentaires sont effectués lors de cet Bon particulier. La mort est un complexe profond qui reste tabou dans la société française. Les Japonais acceptent plus facilement la mort d'un être cher et prennent cette étape de la vie avec sagesse. Les rites funéraires ne sont qu'accessoirement destinés aux morts. [...]
[...] Sur le côté, on grave toujours le nom de la personne qui a fait l'acquisition du caveau. Amanda : Ah oui, c'est vrai que les noms des défunts sont gravés sur la face de la pierre. Lucie : Là c'est le nom de mon père, il ne faudra que j'oublie d'effacer le rouge autour de son nom. Narrateur : Cette peinture symbolise la volonté des époux de se rejoindre dans la tombe. Ainsi, lorsque le second membre du couple décède, la peinture est alors effacée. [...]
[...] Lucie : Oui, eh bien je ne sais pas vraiment. Tu sais, aujourd'hui au Japon la mort est présentée aux enfants comme une sorte de désintégration instantanée. Une forme de disparition sans reste, un non-évènement. Alors c'est difficile de savoir si elle réalise vraiment ce qui est en train de se passer. Amanda : Ah d'accord. Et bien bon courage. En tous cas on se revoit bientôt Toussaint Narrateur : En France, le 1er Novembre Alyssa : Salut Mylène ! [...]
[...] Marie-Frédérique Bacqué, Vers une mondialisation des rites funéraires? Études sur la mort 1/2002 (no 121), p. 85-95. "Les rayonnements optiques et les couleurs : faits et effets" Edition INRS, mars 1998, pp 43-51. [...]
[...] Amanda : Nous avons acheté des gâteaux et des fleurs. Ca va être un moment de partage important. Narrateur : Cette fête, bien que religieuse et grave, est l'occasion de réunions joyeuses. Elle se déroule du 13 au 15 juillet. Lucie : Mon frère m'a dit qu'ils allaient allumer des feux pour attirer les morts. Amanda : Ca me fait un peu peur ! Surtout avec tous ces Ikiryoo en ville Narrateur : Au Japon, en plus des fantômes des morts, il y a des fantômes des vivants, qui sont les ikiryoo. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture