Toute société est constituée de groupes sociaux et ce sont les liens entre les individus au sein de ces groupes mais aussi entre les groupes qui fondent la vie sociale.
Ceux-ci ne sont pas juxtaposés mais ordonnés et hiérarchisés. Cela induit donc, du fait de la position dominante des uns par rapport aux autres, des inégalités (...)
[...] De telles inégalités en matière d'accès au pouvoir sont révélatrices à propos de la persistance d'inégalités dans la société actuelle. Tocqueville est quant à lui profondément convaincu que les Hommes naissent naturellement inégaux. L'égalité est un principe cher aux démocraties des pays développés mais l'égalisation reste et restera un processus inachevé. Dans ses travaux, Alexis de Tocqueville va montrer que la démocratie s'appuie sur certains principes assez contradictoires. En effet, dans un tel régime, en principe, c'est grâce à l'intelligence que l'on monte en haut de l'échelle sociale. Cela s'appuie sur la méritocratie et génère donc des inégalités. [...]
[...] Par conséquent, l'idéal de société égalitaire semble difficilement réalisable du fait de la difficulté à trouver des moyens adaptés pour abolir les inégalités. Malgré des politiques de redistribution pour les inégalités touchant au domaine économique ou des discriminations positives pour lutter contre les inégalités sociales, elles subsistent toujours. La volonté que l'Homme a de les réduire est forte mais les inégalités ne semblent pas être faciles à exterminer dans la mesure où celles-ci sont davantage liées à la conjoncture économique qu'a la volonté humaine. [...]
[...] D'une part, les inégalités Hommes/Femmes, souvent pointées du doigt, n'ont toujours pas disparu comme en témoigne un rapport de l'ONU paru dans Le Monde récemment. Sur le volume total d'heures travaillées, les femmes en réalisent les deux tiers et pourtant, elles ne touchent qu'un petit dixième des revenus. Cela est confirmé par d'autres données statistiques : en moyenne, le salaire des Femmes équivaut à 81% de celui des Hommes. Cela est encore plus marqué pour les cadres : les femmes ne touchent que 77% du revenu des Hommes. [...]
[...] Comment expliquer le maintien des inégalités au sein des pays développés ? Toute société est constituée de groupes sociaux et ce sont les liens entre les individus au sein de ces groupes mais aussi entre les groupes qui fondent la vie sociale. Ceux-ci ne sont pas juxtaposés mais ordonnés et hiérarchisés. Cela induit donc, du fait de la position dominante des uns par rapport aux autres, des inégalités. C'est-à-dire qu'il existe un accès inégal à des ressources socialement valorisées selon les groupes sociaux. [...]
[...] Par ailleurs, dans le domaine politique ces inégalités Hommes/Femmes sont énormes. Les Hommes sont surreprésentés, il y a quasiment 10 fois plus d'Hommes maires que de Femmes maires. En ce qui concerne la politique, il y a non seulement des inégalités Hommes/Femmes très marquées mais aussi des inégalités de représentation suivant la catégorie socioprofessionnelle. Malgré la moyennisation défendue par Henri Mendras, avec notamment une massification de l'éducation, il est clair que l'accès au pouvoir est fortement différencié en fonction de la catégorie socioprofessionnelle. [...]
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