Ce document s'intéresse de manière générale à l'anthropologie et plus particulièrement à ces composantes sociale et économique. Toutefois, nous avons pu relever une forte interdépendance entre l'organisation sociale et le développement économique des différentes civilisations étudiées. Pour cela, nous avons décidé de diviser cette synthèse en quatre chapitres en nous basant sur un ordre chronologique pour ne pas dissocier les deux dimensions précédemment citées, mais aussi pour mettre l'accent sur les relations qui les lient. Ainsi, nous allons commencer par les civilisations primitives, puis nous parlerons de la civilisation Inca et amérindienne. Nous décrirons ensuite le système socio-économique et finir par indien la description de la civilisation chinoise. De plus, nous allons conclure ce document par une réflexion sur le sujet de l'anthropologie sociale et économique (...)
[...] Dans ce contexte le texte La société contre l'État, Minuit. de M Clastres essaye de décrire les particularités du système de ces tributs où il décrit l'environnement en Amérique comme un environnement abondant où chaque individu est responsable de sa survie ainsi que celle de sa famille. Par conséquent, le groupe n'a pas vraiment besoin du chef pour survivre avec une société formée d'individus pratiquement égaux. Toutes ces caractéristiques ont amené les tributs amérindiens à adopter une structure sociale et politique assez souple avec un chef dont les principales caractéristiques sont faiseur de paix, généreux et bon orateur. [...]
[...] Ainsi, l'auteur met en lumière la relation entre les besoins et les ressources. Dans les sociétés contemporaines, les besoins sont considérés illimités alors que les ressources sont rares, alors que dans les sociétés comme celle des chasseurs-cueilleurs ont des besoins limités et des ressources adéquates De ce fait, dans ce type de relation, on signale que dans le cas des sociétés primitives il y a moins de tension entre les besoins et les ressources comparé aux sociétés contemporaines ce qui explique en partie la non-pertinence d'une réflexion économique pour les chasseurs-cueilleurs. [...]
[...] Ainsi, il est évident que pour une telle société tout changement peut avoir des impacts majeurs. Pour cela, malgré que ce type de structure ait survécu à plus de trois mille ans d'histoire, il fait face aujourd'hui à des défis majeurs dans un contexte de société de plus en plus urbaine et une politique gouvernementale orientée vers les investissements étrangers dans le pays. Chapitre V : l'Empire chinois L'Empire chinois est pratiquement la seule civilisation au monde à avoir existé durant deux millénaires. [...]
[...] En fait, l'histoire représente depuis longtemps une source infinie de leçons où les chercheurs peuvent utilisée dans leurs réflexions. Cependant, le fait que l'auteur nous vante les valeurs des sociétés primitives nous laisse un peu perplexe surtout à cause de la grande différence entre les deux sociétés (contemporaine et primitive). Ainsi, à mon avis la question qu'il faut se poser après une telle lecture n'est pas si on doit retourner à une société primitive pour retrouver l'«abondance mais plutôt quels sont les valeurs qu'il faut récupérer des sociétés primitives pour permettre à la nôtre de jouir encore une fois d'une aire d'abondance? [...]
[...] Malgré que l'auteur soulève plusieurs points négatifs dans la gestion de l'empire comme la corruption, le système sociopolitique basé sur une bureaucratie méritocratique semble une des causes de la pérennité de cet empire millénaire. Chapitre VI : Discussion Après avoir lu les différents articles sur l'anthropologie sociale et celle économique, j'ai pu relever la présence d'un lien de causalité entre l'environnement d'un groupe ou d'une société et son anthropologie sociale et politique. En effet, l'environnement fait émerger des habitudes, des coutumes et des croyances qui conditionnent à la fois la vie sociale et politique des civilisations. [...]
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