Saint Augustin (Vème) est influencé par deux héritages :
- La théologie chrétienne : il subit cette influence par Saint Ambroise qui va l'initier.
- Le stoïcisme : une des philosophies hellénistiques (la deuxième étant la philosophie épicurienne). Celui qui va le plus influencer Saint Augustin c'est Cicéron. L'univers est ordonné, guidé par la raison divine que l'on retrouve dans les êtres humains (...)
[...] Au contraire, la cité de Dieu est la cité des hommes vivants selon la loi de Dieu et développant, dans cette perspective, toutes les valeurs psychologiques, sociales, culturelles. Il ne faut pas confondre cité céleste et Eglise. Saint Augustin entend parler d'une cité dans le cœur des êtres humains. Il ne s'agit donc pas d'un conflit fatal entre 2 principes opposés, une cité du Bien contre une cité du Mal. Saint Augustin affirme que la dialectique des deux cités est d'abord intérieure et personnelle. [...]
[...] De toutes les formes de gouvernement, la royauté est celle que saint Thomas préfère. Pour lui, c'est le modèle qui présente le plus de garanties de paix et d'union et qui est le plus conforme à l'ordre de la nature : un seul Dieu crée et gouverne les choses . l'unité est également la règle de l'organisation du gouvernement des nations. Mais la royauté devient le pire des gouvernement lorsqu'elle dégénère en tyrannie. Elle est plus désastreuse encore que la démagogie ou que l'oligarchie. [...]
[...] Sans la poursuite et la réalisation d'objectifs communs, la société se dissout. Elle est comme un corps dont les membres n'ont plus de cohérence les uns avec les autres. Il faut donc un chef qui veille au salut général. Ainsi, l'Etat est la forme naturelle de la société, de même que l'âme est la forme naturelle du corps. Les gouvernements ne sont pas institués pour les intérêts particulier des personnes qui sont à leur tête mais pour l'utilité publique. Saint Thomas estime que les gouvernants sont des bons bergers (référence biblique) qui doivent rechercher le bonheur de leur troupeau. [...]
[...] Il part du constat selon lequel l'Homme a les mêmes besoins physiques que les animaux. Or, ceux-ci ont été dotés d'un ensemble de particularités leur permettant de lutter contre la faim, le froid et les différentes menaces qu'il peuvent rencontrer (ils sont dotés de crocs, de griffes, d'un pelage, L'Homme, lui, n'est pas doté de tels moyens pour protéger sa vie. Il est en danger lorsqu'il est isolé et n'a de force que quand il s'unit avec ses semblables. Certes, il est doté de raison que ne possèdent pas les animaux, mais la raison ne reçoit sa pleine réalisation que dans la société. [...]
[...] La plus heureuse des combinaisons des pouvoirs serait celle qui placerait à la tête de la cité ou de la nation un prince vertueux, qui rangerait en dessous de lui un certain nombre de grands chargés de gouverner selon les règles de l'équité et qui, les prenant eux-mêmes dans toutes les classes, les soumettant à tous les suffrages de la multitude, associerait ainsi la société entière aux soins du gouvernement Mais cette forme de gouvernement n'est pas applicable à toutes les sociétés : le peuple doit être intègre et éclairé. Dans toute la pensée de Saint Thomas, il y a une prédominance de l'élément moral et religieux sur l'élément politique. Il réduit le gouvernement des hommes au seul art de guider leur conscience et de les conduire, par le chemin de la vertu, vers la béatitude. Le gouvernant doit être détaché de la terre et doit rechercher sa récompense en Dieu. Il est responsable du salut du peuple et doit conduire celui-ci à l'amour de la vertu. [...]
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