On est tous dans le brouillard est un ouvrage ethnographique des sous-prolétaires de la banlieue parisienne : c'est une monographie. L'œuvre a été publiée une première fois en 1979, puis elle a fait l'objet de plusieurs rééditions aux cours desquelles elle a été remaniée. Ce texte révèle cinq années de travail de terrain qui ont permis de vérifier empiriquement l'hypothèse de recherche. C. Pétonnet s'inspire de l'opinion commune, de la doxa, pour appréhender les milieux sous-prolétaires. Ces derniers étant méconnus, ils sont souvent en proie à des idées reçues contre lesquelles l'auteur tend à lutter. Ces gens sont perçus comme des marginaux, et plus exactement comme des êtres anormaux et donc dangereux. Le chercheur va tenter de définir la marginalité en partant de l'hypothèse qu'il en existe plusieurs catégories. Pour vérifier cette hypothèse qui devient un point de départ à l'expérimentation, C. Pétonnet va essayer de comprendre l'émergence de ces gens marginaux en la considérant comme un symptôme d'une réalité sociale...
[...] Ils doivent donc organiser un système de défense contre la pauvreté. Pour réalisé un projet d'achat, ils leur faut mobiliser des moyens psychologiques, sociaux et économiques. Dans une troisième partie, l'auteur aborde la question du désordre, de la violence et l'ordre par l'observation de la Cité et des enfants. La Cité est un instrument d'approche qui sert à mettre à jour les mécanismes collectifs qui déterminent les comportements de relation. La société moderne tend à l'effacement des différences en vue d'acquérir un progrès moral. [...]
[...] On est tous dans le brouillard, Paris, CTHS 1. L'objet du texte On est tous dans le brouillard est un ouvrage ethnographique des sous- prolétaires de la banlieue parisienne : c'est une monographie. L'œuvre a été publiée une première fois en 1979, puis elle a fait l'objet de plusieurs rééditions aux cours desquelles elle a été remaniée. Ce texte révèle cinq années de travail de terrain qui ont permis de vérifier empiriquement l'hypothèse de recherche. C. Pétonnet s'inspire de l'opinion commune, de la doxa, pour appréhender les milieux sous-prolétaires. [...]
[...] Le travail, l'argent, les enfants sont autant de thèmes qui signent une approche ethnographique, c'est à dire une approche microsociologique. En effet, derrière les banalités du quotidien, comme la toilette ou le repos, se cache tout un processus de socialisation et l'expression de cultures à part entières. Ce texte est aussi celui d'une étude de la totalité car sur le terrain tout est observé, noté et vécu : les maisons sont visitées, la vie intime est pénétrée. L'auteur tente de saisir le moindre phénomène dans la multitude de sa dimension. [...]
[...] L'organisation de l'ouvrage nous rappelle que le passage à l'écriture est capital pour exprimer et transmettre l'expérience ethnologique. L'art d'écrire doit répondre à quelques impératifs comme celui de présenter l'idée. Il faut en effet penser clairement car pensée et écriture sont liées. Le contexte de présentation permet de rendre l'enquête d'un point de vue littéraire et compréhensible. Plusieurs points ont retenu mon attention. Ceci doit être lié au fait qu'il s'agit d'une population que j'ai découverte grâce à la lecture de cette œuvre et je me suis rendue compte qu'elle m'était totalement inconnue. [...]
[...] Il n'est pas forcément construit par ses propriétaires, mais il est bien souvent éloigné de la capitale car le terrain y est trop cher. Il est situé à proximité des axes de communication et des relations affectives. Il n'est pas rare que le pavillon soit le fief d'une famille ou d'un groupe d'amis. L'auteur nous livre des croquis de pavillon pour saisir les constructions mitoyennes. L'aménagement suit l'évolution des normes, des modes, mais aussi du budget. La priorité est mise sur l'esthétique extérieure et non sur le confort intérieur. [...]
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