Bio = vie, qui concerne la vie.
Ethique = la science des moeurs, ce qui concerne les moeurs (les moeurs sont définis comme les habitudes relatives à la pratique du bien et du mal).
La bioéthique serait donc l'application de la morale, du champ du bien et du mal sur tout ce qui concerne la vie. C'est une partie de l'éthique, qui ne concerne pas seulement la médecine (on parlerait de déontologie), mais l'ensemble des acteurs agissant sur le champ de la vie. La bioéthique consiste donc en l'application d'une philosophie (...)
[...] La bioéthique porte un jugement, mais sur quels critères ? : Le problème, derrière la bioéthique c'est qu'elle va par définition porter un jugement moral sur ce qu'il faut faire où ne pas faire. Mais la véritable question c'est celle des critères sur lesquels établir ce jugement. Ces critères vont ainsi souvent nous permettre de définir les personnes sur lesquelles vont s'appliquer les principes de la bioéthique : un embryon de moins d'une semaine, ou encore un vieillard atteint d'un Alzheimer avancé peuvent ils être considérés comme des personnes ? [...]
[...] - La deuxième loi du 29 juillet 1994 concerne le don et l'utilisation des éléments du corps humain ainsi que l'assistance médicale à la procréation et le diagnostic prénatal. Ces lois ont été modifiées par la loi du 6 août 2004 : Dès 1994, un principe de révision de la loi avait été envisagé afin de suivre les progrès médicaux et les évolutions de la société. De plus la révision des textes à été justifiée par le fait qu'il faille tenir compte des réflexions et évolutions législatives étrangères en la matière. [...]
[...] Un sondage indique que plus de 60% des français y seraient favorables. Aux yeux des anglo saxons, il est difficile de comprendre l'interdiction française qui est à replacer dans le contexte de la culture de la prohibition et de la discussion préalable. Derrière la question de la gestation pour autrui il y a aussi l'idée du recours aux mères porteuses pour les couples homosexuels : aux USA, plus de la moitié des cas de gestation pour autrui se font pour des couples homosexuels. [...]
[...] La justice leur a reconnu une affiliation avec les filles, mais tout en refusant de les inscrire à l'état civil français (arrête rendu le mars par la Cour d'appel, affaire pourvue en Cassation). En France, le recours aux mères porteuses est interdit depuis 1994. Elle est autorisée dans d'autres pays tels que la GB ou les USA, au Brésil, au Canada, en Israël, en Ukraine. Aux Pays Bas, celle-ci est très encadrée (aucune rémunération n'est envisageable pour la gestatrice.) Problématiques : - des pratiques sauvages de gestation pour autrui se multiplient dans le monde : en Inde, on propose de se faire faire un bébé pour euros Peut-on envisager une légalisation de la gestation pour autrui en France ? [...]
[...] On peut distinguer un eugénisme privé, résultat de la somme des décisions parentales visant à la recherche de l'enfant parfait, d'un eugénisme d'Etat, où des mesures législatives vise l'amélioration du génome de la population (obligation pour les nains de subir une vasectomie en Corée du Nord par exemple, ou encore loi eugénique de protection dans le Japon Showa de 1948 qui visait la stérilisation des criminels ayant des prédispositions au crime ou d'individus atteints d'hémophilie ou d'albinisme Aujourd'hui, un débat existe en bioéthique autour de l'idée de recherche de l'enfant parfait. Cela pose de nombreuses questions : faut-il autoriser le diagnostic prénatal, ou même le diagnostic pré implantatoire ? Pour certains, il faut s'inquiéter des diagnostics prénataux car ceux-ci réduisent la personne à une simple caractéristique. Pour d'autres, celui est un vrai problème car dans certains pays le diagnostic est utilisé pour sélectionner les embryons males des embryons femelles (même si la pratique est a priori interdite par la loi). [...]
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