Le concept de beauté n'est pas simplement une question de goûts ou de choix subjectifs mais possède une valeur historique certaine. Au XIXe siècle, un certain surpoids témoignait d'un gage de prospérité économique et sociale, alors qu'aujourd'hui il est considéré comme le signe flagrant d'un « laisser-aller » général. Comment sommes-nous arrivés à cette mode ?
Les modèles sont apparus au travers des magazines de beauté qui généralisent la culture de l'esthétique et du soin (médiatisation).
La beauté commence à rimer avec bonne santé : on se préoccupe à la fois de sa beauté et de sa santé. Si je ne suis pas en surpoids, non seulement je plais mais je suis également en bonne santé.
Entre « mince » et « gros » s'opère un jugement moral (gros = négligence et mince = finesse, raffinement et activité) L'usage de cosmétiques se démocratise et devient à la portée de toutes les bourses. Le chiffre d'affaires des produits de beauté a quadruplé entre 1950 et 1985.
[...] Exemple : l'élection de miss monde, on peut y voir des Chinoises, mais ce sont toutes des femmes grandes et minces qui gomment les attributs qui peuvent leur appartenir (yeux pas bridés, peau éclaircie De ce fait, le maquillage redevient à la mode, la chirurgie esthétique rencontre un succès impressionnant avec par exemple à Shanghai, en 2002 l'hôpital central : 60% des actes chirurgicaux ont concerné un débridage des yeux et un rallongement du nez. Le standard ainsi créé parait inaccessible pour le plus grand nombre, les attributs de la beauté féminine sont devenus très restrictifs dans le monde d'aujourd'hui. Rares sont les femmes qui aujourd'hui se trouvent belles : 2%. Rôle des médias très important qui met en avant une beauté normée. [...]
[...] L'amélioration de soi, un phénomène récurrent chez l'homme La séduction est un art existant depuis la naissance de l'homme. Ex. : les hommes préhistoriques décorent leurs visages et leurs grottes Les normes diffèrent selon le lieu et l'époque. - En Égypte : peau blanche et odeur corporelle - À l'Antiquité : volonté de ressembler aux dieux : muscles, blondeur - Au Moyen Age l'embonpoint est cultivé, la maigreur est signe de pauvreté - Au XVIIIe siècle : recherche du naturel, car le maquillage est synonyme de sorcellerie ou de travestissement. [...]
[...] La beauté s'est démocratisée en ouvrant à tous les mêmes ambitions, possibilités Si nous tendons tous vers les mêmes idéaux, nous devons nous inquiéter de vivre dans un monde plus terne : moins de diversité, couleurs locales (vêtement, coutumes, cérémonie, rites ) La beauté doit rester rare, si elle se banalise nous prenons le risque qu'elle devienne commune. Or pour le sens commun, tout ce qui est beau est rare. Transition : Ce résultat ne semble pas directement lié à la mondialisation, mais plutôt à la modernisation (le corps devient modelable à souhait). Les nouvelles innovations nous rattrapent sans cesse, comment appréhender l'avenir ? III. Quel avenir pour l'homme dans sa course à la beauté ? a. Vers la standardisation de la beauté masculine Les cosmétiques dédiés aux hommes tendent à se démocratiser. [...]
[...] Est-il possible que la création devienne la base de l'universalisation du beau ? Conclusion Si nous avons tous les mêmes idéaux de beauté, la même image de soi, les personnalités se verront uniformisées, et deviendront identiques. Pourrait-on alors arriver à une culture unique ? Fort improbable, puisque nous sommes convaincus que l'homme mettra un frein à cet excès dangereux. Il serait plus probable que nous tendions tous un jour vers les mêmes idéaux de beauté, mais la différence se fera sur le fait que l'apparence n'est pas le reflet de la personnalité (l'habit ne fait pas le moine). [...]
[...] Aurons-nous tous un jour les mêmes idéaux concernant la beauté ? Accroche : nous allons dans un premier temps demander aux personnes qui sont belles/beaux de se lever. Ensuite que tous ceux qui pensent que les personnes qui se sont levées ne sont pas forcément belles/beaux se lèvent. Annonce du thème : la beauté. Nous voudrions savoir si un jour tout le monde tendra vers une même perception de la beauté. Problématique : Aurons-nous tous un jour les mêmes idéaux concernant la beauté ? [...]
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