Acteurs, lutte sociale, syndicats, entreprises
Pourquoi pour un sociologue les syndicats sont un objet intéressant d'analyse ? Parce que quand on étudie l'histoire des grèves, on s'aperçoit du rôle très important des syndicats. On connait l'opposition entre grève spontanée, grève organisée. La plupart des grèves sont organisées par les syndicats. On parle même d'organisation syndicale. Il est possible d'organiser des grèves sur le plan national. Pourquoi les organisations syndicales sont toutes des organisations nationales ? Pourquoi ont elle tant de mal à organiser des grèves au niveau international ? Est-ce qu'une manière d'échapper au conflit du travail est d'internationaliser les conditions de production ?
[...] Dans les luttes sociales qu'ils mènent ils y participent rarement mais quand ils y participent c'est totalement. De plus quand ils y participent c'est de manière violence, indisciplinée. Ils investissent dans ces luttes une forme d'individualisme. Ils font leur coup tout seuls. Ils ne suivent pas les règles du syndicat et donc relativement peu intégré. Troisièmement les ouvriers acculturés. Ce sont des gens qui travaillent selon les normes de travail fixées par l'employeur, ils sont réguliers, ils suivent les cadences de travail de manière normale. [...]
[...] Les acteurs de la lutte sociale Les appareils syndicaux Pourquoi pour un sociologue les syndicats sont un objet intéressant d'analyse ? Parce que quand on étudie l'histoire des grèves, on s'aperçoit du rôle très important des syndicats. On connait l'opposition entre grève spontanée, grève organisée. La plupart des grèves sont organisées par les syndicats. On parle même d'organisation syndicale. Il est possible d'organiser des grèves sur le plan national. Pourquoi les organisations syndicales sont toutes des organisations nationales ? Pourquoi ont elle tant de mal à organiser des grèves au niveau international ? [...]
[...] C'est l'ancienneté dans la classe ouvrière. Les sociologues parlent du degré d'ouvriérisation ou du degré d'usination. Robert Linarte a travaillé aux usines Citroën et il a écrit un ouvrage qui s'appelle « l'établi ». Un ouvrier avait construit quelque chose mais cela ne correspondait au nouvel établi, on l'a détruit et il s'est suicidé. Cet ouvrier s'était totalement identifié à son outil de travail, son outil de travail s'était approprié cet ouvrier et inversement. On peut distinguer 4 populations : Premièrement, ceux qui ne participent pas à l'enjeu des luttes. [...]
[...] Ces ouvriers respectent les luttes, les organisations. Ils sont bien intégrés dans l'univers ouvrier. Quatrièmement, les ouvriers ouvriérisés : ils sont totalement intégré dans l'univers ouvrier organisé. Ce sont les leaders de ces mouvements : ils sont ouvriers et en même temps ils ont une compétence particulière (celle que leur donne leur organisation). Les ouvriers suivent des formations. Les types d'entreprises La taille de l'entreprise et l'environnement social de la vie de travail sont aussi des facteurs important. La fréquence et les formes de lutte sont très différentes lorsque les travailleurs travaillent dans une petite ou une grande entreprise. [...]
[...] Une des fonctions de ces appareils syndicaux est l'unification des luttes sociales. Comment passer de lutte locale dans une entreprise à des luttes au niveau national ? On voit que l'unification des luttes sociales se fait au niveau local, mal au niveau régional et pas trop mal au niveau national. Pourquoi le national est la limite des actions syndicales ? Les luttes au niveau internationales échouent le plus souvent. C'est lié à la formation à la fois des gens qui se mobilisent et à celle des professionnels qui n'ont d'horizon mental que l'horizon au niveau national. [...]
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