Délinquance, société, violence, mutation, aggravation, jeunes, adolescents
De tous temps, les articles à sensation sur la délinquance des jeunes ont fait recette et on ne
se les imaginations plus d'impact que n'importe quelle étude scientifique.
Nous savons bien à qui profite ce genre d'image : au courant politique Qui agitent le spectre
du désordre pour en appeler un pouvoir fort, mais aussi au groupe de presses dont les empires se nourrissent du spectacle de la violence. Or la délinquance spectacle des médias d'avoir avec la réalité de la délinquance.
Il reste que le rôle des médias est irremplaçable pour attirer l'attention du public et de la
société sur ce problème. Les médias sont les premiers avant la justice à mettre cette violence en scène et permettent qu'après les réactions de haine ou les discours stéréotypés les vraies questions puissent être posées.
[...] Et ce n'est que progressivement que le droit a pris en compte la spécificité de ce type de délinquance. Sous l'ancien régime le concept de minorité pénale n'existait pas. On poursuivait peu les enfants et on faisait plutôt confiance aux familles quitte à prêter main forte à la correction paternelle par le biais de lettres de cachet qui permettait d'enfermer les rejetons turbulents. C'est le code criminel révolutionnaire de 1791 qui a créé la notion de mineurs délinquants en fixant l'âge de la majorité à 16 ans. [...]
[...] LA VIOLENCE DES JEUNES L'autorité parentale en question Philippe CHAILLOU INTRODUCTION : Qu'est ce que la justice offre à ces enfants délinquants? En effet, ils ne sont seulement que des boucs émissaires et ils endossent les défaillances de leurs parents et de la société. VIOLENCE ET DELINQUANCE : La délinquance spectacle : De tout temps, les articles à sensation sur la délinquance des jeunes ont fait recette et on ne se les imaginations plus d'impact que n'importe quelle étude scientifique. [...]
[...] La violence est aussi parfois le faîte de la famille de l'élève qui sous prétexte d'une punition d'une mauvaise note, insultes, menace ou agace le personnel de direction des enseignants. la spirale de la violence : Nous ne devons pas sous le prétexte de la fatalité nous habituer à des drames car il n'est pas irrémédiable qu'aujourd'hui tant de jeunes sombrent dans une telle violence sans être capable d'arriver à se révolter. La violence des jeunes augmente, elle vient inexorablement s'alimenter dans une société elle-même de plus en plus violente.Mais ce ne sont pas des réactions passionnelles, la répression à tous crins qui permettront de sortir de cette spirale infernale. [...]
[...] C'est de cette époque que date le principe de l'éducation des mineurs délinquants et de leur séparation d'avec les adultes. Il faut attendre la loi du 22 juillet 1912 pour constater une nouvelle évolution dans la législation concernant la délinquance des jeunes ce texte fait une large place aux mesures éducatives qui ne se limitent plus au seul placement colonie pénitentiaire. L'élan de générosité de l'après-guerre sera l'origine de l'ordonnance du 2 février 1945 qui règle encore aujourd'hui la question de la gestion sociale de la délinquance juvénile. [...]
[...] Il n'y a jamais eu autant de détenu dans les prisons françaises. La drogue continue à faire des ravages, le nombre des exclus augmente de jour en jour tandis que notre pays connaît parmi les plus industrialiser, l'un des taux les plus élevés de mort violente. Dès leur plus jeune âge, les enfants baignent dans un climat de violence dont on n'a pas encore mesuré tous les effets. Les affaires de corruptions qui se multiplient dans de nombreux secteurs de la société ne sont pas sans influence sur les jeunes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture