Variables, lourdes, sociologie électorale, état, controverses, Nonna, Mayer, Daniel, Boy
Nonna Mayer : directrice de recherche au CNRS (CEVIPOF- Sciences Po Paris). Responsable du programme de Sociologie politique dans le DEA de sociologie politique et politique publique de l'Institut d'études politiques de Paris. Anime le GERMM (Groupe d'études et de recherche de l'Association française de science politique sur les mutations du militantisme) avec Olivier Fillieule depuis 1994. Ses recherches portent sur les comportements politiques, en particulier le vote Le Pen et le militantisme FN et anti-FN, sur le racisme et l'antisémitisme, et sur la relation entre lien associatif et démocratie.
Daniel Boy : directeur de recherche (FNSP) au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, et enseignant au master de Sciences Po notamment en analyse quantitative des données. Ses recherches se sont développées dans trois domaines : la sociologie électorale, l'écologie politique en France et en Europe, les relations entre science, technique et société.
[...] Mais les ouvriers ont changé de comportement : votent de plus en plus pour le front populaire, qui incarne désormais le défenseur de la cause des plus démunis contre les plus riches. Clivage surtout socio-professionnels : indépendants(droite), salariés (gauche). (secteur privé (plutôt de droite) / secteur public (plutôt de gauche) Persistance du clivage droite-gauche, importance de la religion et du milieu socioprofessionnel donnent une certaine validité aux deux premiers modèles ( vie partisane et une part de déterminisme social). Le modèle de l'électeur rationnel Cette théorie est née suite à une observation : la mobilité des électeurs. [...]
[...] Etude sur l'effet de la campagne présidentielle de 1940 sur un comté de l'Ohio. Interrogés à cette reprise. La campagne n'a aucun effet : les électeurs restent fidèles au choix de départ. Orientations politiques conformes aux normes et aux valeurs des milieux familiaux sociaux et culturels. ( les caractéristiques sociales déterminent donc les idées politiques. Le modèle psycho-politique Chercheurs du Survey Resarch Center . Critiquent déterminisme social. Pour eux le vote est politique avant d'être social. Le montrent à partir d'enquêtes depuis 1948 pour chaque élection présidentielle (avant et après). [...]
[...] Du coup les électeurs aurait du mal à les situer. Mais cette théorie aussi est invalidée : enquête du CEVIPOF demande aux électeurs de classer les candidats sur la même échelle droite-gauche que celle sur laquelle il se classent eux-mêmes. Les sondés utilisent toute la largeur de l'échelle, et distinguent bien les extrêmes, la droite, la gauche et le centre. Le déclin limité de variables lourdes Michelat et Simon. Avant, paramètres de clivages : classes sociales et religion. Ouvriers athés classes moyennes christiannisées. [...]
[...] Electeur mobile : faible niveau d'études et de revenus. Mais mobile à l'intérieur du camp peut aller dans le sens d'un électeur rationnel, qui hésite entre deux candidats. Ces électeurs ont fait des études et sont intéressés par la politique : ils ont le profil en question. Coclusion : Les modèles sont complémentaires. Plusieurs variables influencent l'électeur : sociales, politiques, structurelles, conjoncturelles. Plusieurs sortes d'électeurs. [...]
[...] Causes : - nouveaux électeurs (noirs femmes ) -nouveaux enjeux plus concrets - changement de structure de la société (valeurs postmatérialistes) ( Electeurs mieux informés et plus autonomes. Modèle critiqué aux Etats Unis. Mais pourtant en France on s'en est aussi inspiré. De plus en plus d'électeurs trouvent le concept de clivage droite- gauche dépassé. La résistance du clivage gauche-droite Election présidentielle de Enquête de SOFRES ; les trois quarts des français se disent encore de gauche ou de droite. [...]
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