Dans son texte de l'Univers du reclus, Goffman nous introduit à la vie de personnes vivantes dans des institutions totalitaires. Il met en évidence les mauvais traitements que subissent les reclus dans celles-ci. En se servant de nombreux témoignages provenant de d'institutions totalitaires telles que l'armée, les couvents et les prisons, l'auteur explique le déroulement des patients admis dans des hôpitaux traitent les maladies mentales. En demeurant neutre tout au long de son texte, Erving Goffman énumère les traitements et les règlements infligés aux patients.
Les institutions totalitaires, selon Goffman, n'essaient pas nécessairement à imposer leur culture à leurs membres. Toutefois, celui-ci explique que ce que ces institutions tentent de faire est autre que de l'assimilation et de l'acculturation. Il nous résumera en trois parties distinctives l'application des mortifications dans ces institutions.
[...] Pour aider les reclus à bâtir leur nouvelle personnalité, les institutions totalitaires offrent des privilèges à ceux-ci. Ce système de récompenses est réservé aux reclus qui se soumettent aux membres du personnel de l'institution en question. Les reclus adultes, n'étant pas habitués à un système de punitions-récompenses se sentent diminué d'âge et se comparent donc à un enfant et parfois même rabaissés à un animal. Ce manque d'autonomie et cette injustice subie regroupent parfois des personnes victimes d'une même injustice. [...]
[...] Que ce soit dans l'approche du personnel, la session du déshabillage ou dans l'élaboration de l'état du reclus il est important que les membres du personnel détiennent le pouvoir et que les reclus subissent de l'humiliation et de dépossession extrême devant un public. L'étape suivante termine la dépossession des biens personnels des reclus. Cette étape s'effectue par un échange des objets personnels par des objets distinctifs à l'institution convoitée. Cela empêche donc presque toute forme de personnalisation chez les reclus. Ce manque d'objets intimes amène chez le reclus un manque d'expression personnelle. L'étape de la dégradation de l'image de soi est effectuée autant par les membres du personnel que par les autres reclus. [...]
[...] Les témoignages fournis par Goffman dans son texte en sont la preuve. Je trouve réellement que ce sont là des gestes d'abus de pouvoir insensés. Je pense d'ailleurs que malgré son objectivité à l'écriture de ce texte sur L'univers des reclus Goffman n'est pas d'accord avec ces gestes cruels. Pour soutenir mon diagnostic sur Goffman, une preuve écrite se retrouve dans le choix de témoignages choisis par l'auteur à la compréhension du texte. Ces témoignages proviennent tous de personnes victimes d'abus de pouvoir. [...]
[...] On y retrouve deux formes de réactions populaires dans le comportement de ceux- ci. Puisque les étapes de l'administration sont très intenses, cela marque les reclus. Certains iront jusqu'à devenir égocentriques. Ceux-ci feront le recueil de leurs échecs et se lamenteront sur leur sort. Par contre, dans la majorité des cas, les reclus restent forts de caractère et à la place de pleurer sur leur sort et accepter ce qui leur arrive, ils vont se frustrer et trouveront inutile leur admission et passage dans l'institution totalitaire. [...]
[...] Tout est utilisé pour que les reclus se sentent rabaissés. Parfois, les valeurs et moralités des reclus sont mises à l'épreuve causant ainsi de l'intimidation et de l'instabilité. Goffman prend l'initiative de comparer deux façons de dépersonnaliser les reclus avec la vie d'une personne vivant la vie de tous les jours. Les réactions remarquées sont sous la forme de ricochet et d'embrigadement. L'auteur explique que malgré que les règles semblent mineures dans la vie de tous les jours, les sentiments qui règnent dans les institutions totalitaires les rendent majeures. [...]
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