Tristes tropiques a été rédigé entre octobre 1954 et mars 1955. Il s'agit d'une étude ethnographique empirique destinée à un large public.
Ce livre nous raconte le récit des voyages de Lévi-Strauss à l'intérieur du Brésil, ses rencontres avec des tribus indiennes de l'Amazonie. L'objectif de Lévi-Strauss a donc été d'étudier des tribus « primitives » du Brésil pour les comparer à nos sociétés occidentales et enfin arriver à établir des lois universelles.
Tristes tropiques est divisé en neuf parties et en quarante sous parties.
La première partie s'intitule « la fin des voyages » où Lévi-Strauss commence par une phrase choc « Je hais les voyages et les explorateurs », ce qui peut paraître paradoxal de la part d'un ethnologue qui en plus prône l'étude de terrain. Mais on comprend vite que cette phrase est destinée aux marchands d'exotisme et à ses consommateurs. Ainsi il nous indique qu'il ne cherchera pas à illusionner ses lecteurs.
Dans les premières parties, Lévi-Strauss fait en quelque sorte son autobiographie, il raconte son parcours, ses débuts dans la philosophie, la naissance de sa vocation d'ethnologue, ses voyages et sa découverte du Brésil. On y trouve beaucoup de descriptions de lieux et de ses voyages.
De la cinquième à la huitième partie, l'auteur nous raconte sa rencontre avec des tribus indiennes du Brésil. Il rencontre les Caduveo, les Bororo, les M'Baya, les Nambikwara et les Tupi-Kawahib. Il nous décrit ces tribus, leurs formes d'organisation sociale, leur mode de vie, leurs habitudes et leurs coutumes.
Dans la neuvième partie, Lévi-Strauss nous parle de ses souvenirs de l'Occident où il se remémore Chopin. Puis, il nous parle du travail de l'ethnologue, de son objectif, de ses difficultés. Enfin, Lévi-Strauss fini son œuvre par une discussion autour des différentes religions que sont le bouddhisme, le christianisme et l'islam. Il nous parle de l'Orient et de l'Asie en faisant une comparaison avec l'Occident.
[...] Il nous décrit ces tribus, leurs formes d'organisation sociale, leur mode de vie, leurs habitudes et leurs coutumes. Dans la neuvième partie, Lévi-Strauss nous parle de ses souvenirs de l'Occident où il se remémore Chopin. Puis, il nous parle du travail de l'ethnologue, de son objectif, de ses difficultés. Enfin, Lévi-Strauss fini son œuvre par une discussion autour des différentes religions que sont le bouddhisme, le christianisme et l'islam. Il nous parle de l'Orient et de l'Asie en faisant une comparaison avec l'Occident. [...]
[...] Tristes Tropiques, Levi Strauss I. Présentation du contenu de l'ouvrage Tristes tropiques a été rédigé entre octobre 1954 et mars 1955. Il s'agit d'une étude ethnographique empirique destinée à un large public. Ce livre nous raconte le récit des voyages de Lévi-Strauss à l'intérieur du Brésil, ses rencontres avec des tribus indiennes de l'Amazonie. L'objectif de Lévi-Strauss a donc été d'étudier des tribus primitives du Brésil pour les comparer à nos sociétés occidentales et enfin arriver à établir des lois universelles. [...]
[...] Alors que dans Tristes tropiques, il ne parle pas des liens de parenté des tribus qu'il a observées. Pour conclure, cette œuvre peut être comparée à d'autres lectures. Les quatre tribus qu'a étudiées Lévi-Strauss sont hiérarchisées. Les Bororo sont divisés en castes hiérarchisées (trois castes : supérieures, moyennes et inférieures) et les autres tribus connaissent une chefferie où souvent le chef a de grandes responsabilités ce qui fait qu'en échange, il a le privilège de la polygamie. Ceci renvoie aux tribus trobriandaises de Malinowski qui elles aussi ont un chef qui a le droit à la polygamie. [...]
[...] Dans Tristes Tropiques, Lévi-Strauss procède par observation directe des tribus amazoniennes. Il s'agit d'une étude de terrain. Ce dernier s'efforce de restituer avec le plus de justesse les systèmes économiques et sociaux, les modes de vie et la conception du monde de ces peuples. Il va pour cela adopter une méthode originale qui est d'associer l'analyse structurale et l'apport de la psychanalyse. Son étude va donc être centrée autour des tribus indiennes du Brésil. Lévi- Strauss a pour but d'étudier leur mode de vie, le fonctionnement de leur société. [...]
[...] Voici certaines pratiques que Lévi-Strauss a pu observer pendant son enquête : Dans les tribus où il y a une hiérarchie, le chef de tribus connaît des privilèges que les autres n'ont pas. Le chef a souvent le privilège de la polygamie. La polygamie, qui est pratiquement son privilège, constitue la compensation morale et sentimentale de ses lourdes obligations en même temps qu'elle lui donne un moyen de les remplir. Et pour ce qui concerne le rôle du chef, Lévi-Strauss observe que le pouvoir reposerait fondamentalement sur le consentement et la réciprocité : le consentement est le fondement psychologique du pouvoir, mais de la vie quotidienne il s'exprime par un jeu de prestations et de contre-prestations qui se déroule entre le chef et ses compagnons, et qui fait de la notion de réciprocité un autre attribut fondamental du pouvoir ' (p363). [...]
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