Sociétés non-fondées sur le travail
- Sociétés précapitalistes : Peu d'efforts effectués pour satisfaire leurs besoins. Idée de
besoins illimités inexistante. Pas de production individuelle.
- Les Grecs : ils ne nomment pas le Travail « travail » mais « activité », « métier »,
« tâche ». Distinction entre « ponos » (pénible) et « ergon » (oeuvre). Mépris des esclaves,
artisans et mendiants.
Platon/Aristote : L'idéal individuel et social consiste à se libérer de la nécessité pour se
consacrer aux activités libres. L'artisan ne peut pas être citoyen. L'idée de la transformation
de la valeur en nature n'existe pas. Le lien social ne naît pas du travail.
[...] Dominique Méda, Le Travail, Que sais-je ? Sociétés occidentales = Sociétés fondées sur le travail. Travail = fondement de l'ordre social / détermine la place des individus dans la société / moyen de subsistance / Mélange de douleur et de création. I. L'avènement du Travail Sociétés non-fondées sur le travail Sociétés précapitalistes : Peu d'efforts effectués pour satisfaire leurs besoins. Idée de besoins illimités inexistante. Pas de production individuelle. Les Grecs : ils ne nomment pas le Travail travail mais activité métier tâche Distinction entre ponos (pénible) et ergon (œuvre). [...]
[...] Le travail est une marchandise qui obéit aux lois de l'offre et de la demande. L'Etat n'intervient pas dans les relations entre particuliers qui relèvent du contrat. Limites à ce travail libre : développement du paupérisme (industrialisation). Tout le monde ne peut pas accéder à un travail. Subordination du salarié. Dépendance au travail. Insécurité de l'emploi. L'Etat intervient pour des règles de protection des salariés > Développement du droit du travail (droit de grève, syndicats, négociation collective) Spécificité du travail salarié : l'épargne comme prévoyance individuelle et possibilité d'accéder à la propriété (pensée libérale). [...]
[...] Le travail est une activité utile à la société. Problèmes : La quasi-totalité de nos activités seraient alors un travail ; différence entre travail réel et travail rêvé ; un travail nécessite un équivalent monétaire sur le marché ; risque de considérer toute activité sous la forme de production. Travail = Activité humaine (activités productives, politiques, amicales, amoureuses, familiales, personnelles) Définition de Méda : activité humaine, coordonnée, rémunérée, consistant à mettre en forme une capacité ou un donné pour l'usage d'autrui, de manière indépendante ou sous la direction d'un autre en échange d'une contrepartie monétaire Le travail est-il une activité importante ? [...]
[...] Désencastrement de l'économique et du social. Distinction entre services standardisables et services relationnels (dimension affective et symbolique). Remet en question l'idée selon laquelle l'idée que les besoins humains ne pourraient être satisfaits que par le marché. Réencastre l'économie dans un projet d'intégration sociale et culturelle. La sécurisation des trajectoires professionnelles. Création des contrats d'activité Travail dépendant vs. Travail indépendant. Prise en compte de la mobilité des travailleurs. III. Quelle place pour le Travail ? Le travail a-t-il encore une place centrale ? [...]
[...] Le travail est le lieu central d'alchimie du lien social. Son but est la pure réalisation de soi, l'absence de distinction entre travail et loisir. Travail, système de distribution des revenus, des droits et des protections : fin XIXème siècle. Le salaire est le canal par lequel se répandent les richesses. Il permet un ordre social plus juste et collectif. L'Etat est garant de la croissance et promeut le plein-emploi. Habernas : le salaire est le dédommagement de la pénibilité Marx) > Social-démocratie (confusion entre travail réel (aliéné) et travail libéré) Quelle perception du travail aujourd'hui ? [...]
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