Les transitions socio-métaboliques globales, Marina Fischer-Kowalski, Fridolin Krausmann, rapports homme nature, énergie, biomasse, exploitation de masse, ressources naturelles, impacts environnementaux, métabolisme agraire, métabolisme industriel, pétrole
Les complexes technologiques (et économiques) sur lesquels chaque régime socio-métaboliques repose ont influencé/modifié les rapports Homme/Nature. L'énergie a toujours été le moteur de ces complexes, développée par l'Homme afin de se mettre en mouvement, produire un travail, se développer, croitre. Nous sommes passés d'une utilisation renouvelable d'une ressource (biomasse) à une exploitation diverse (charbon, minerai de fer) vers une exploitation intensive (de masse), toujours accompagnée d'impacts environnementaux, mais majeurs à notre époque.
[...] Tout d'abord, le métabolisme agraire reposait principalement sur la biomasse. L'utilisation des ressources était renouvelable. Les limites de cette logique reposaient sur les transports peu développés (frein à la croissance des villes), l'enjeu de maintenir l'équilibre niveaux de population/fertilité des sols et les impacts environnementaux liés à la forte transformation de la nature ou encore que la croissance mène inexorablement à une stagnation des ressources énergétiques . Ensuite, le métabolisme industriel s'est fait en deux phases : charbon et pétrole. [...]
[...] Sommes-nous en phase de transition socio-métabolique ? Pourquoi ne pas penser la transition socio-métabolique à l'échelle des territoires (changer le métabolisme territorial) ? Et combiner les régimes socio-métaboliques en fonction des conditions territoriales ? Des liens Cet article permet de réfléchir sur la crise et sur des solutions en modifiant les rapports Homme/Nature en agissant sur ceux qui ont un impact sur cela à savoir les complexes technologiques et économiques. Il est aussi intéressant pour comprendre la crise actuelle sous un regard historique en retraçant les différentes phases socioécologiques par l'intermédiaire des complexes technologiques sur lesquelles reposent les sociétés. [...]
[...] Le métabolisme social change encore et passe à une production/consommation de masse et une exploitation intensive des ressources dans une optique de croissance. Ce tournant des rapports Nature/Société qui n'a jamais autant été bouleversé peut être considéré comme le syndrome des années 1950 où la domination de l'Homme sur la Nature est historique. Et ceci s'est accompagné d'impacts environnementaux sans précédent entre consommation de masse, pollutions et déchets (automobile, cimenterie pour les routes, électricité dépendante de son type de production, charbon toujours présent) menant à la crise actuelle remettant ainsi en cause ce rapport d'exploitation intensive ainsi que la croissance. [...]
[...] Les transitions socio-métaboliques globales, chapitre p. 23-41 - Marina Fischer-Kowalski, Fridolin Krausmann (2017) L'essentiel Les complexes technologiques (et économiques) sur lesquels chaque régime socio-métaboliques repose ont influencé/modifié les rapports Homme/Nature. L'énergie a toujours été le moteur de ces complexes, développée par l'Homme afin de se mettre en mouvement, produire un travail, se développer, croitre. Nous sommes passés d'une utilisation renouvelable d'une ressource (biomasse) à une exploitation diverse (charbon, minerai de fer) vers une exploitation intensive (de masse), toujours accompagnée d'impacts environnementaux, mais majeurs à notre époque. [...]
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