Plus fort que la haine
Tim Guénard est né à la fin des années cinquante, il est marié et père de 4 enfants. Tim est apiculteur dans le Sud-Ouest de la France où il est accueille dans sa ferme des personnes en difficultés.
Ce livre est un récit autobiographique écrit par Tim Guénard. La phrase avec laquelle il commence son récit : « Ma vie est aussi cabossée que mon visage. » annonce un témoignage poignant d'un enfant meurtri, perdu puis retrouvé. Le livre est écrit dans un sens où le lecteur peut suivre chaque étape de la vie de Tim, c'est le temps qui passe et les coups qui s'enchainent...
[...] Il devient alors très vite le souffre douleur de son père devenu alcoolique et de sa belle mère qui le déteste, on le surnomme le batard Il garde espoir et essaye de croire tant bien que mal à ses rêves, il n'a comme ami qu'un chien et de vagues souvenirs heureux pour survivre Cependant, un soir ces souvenirs ne suffisent plus, il est battu par son père et sombre dans un coma pendant trois jours, ce qui le tient prisonnier de l'hôpital pendant deux ans et demi, il ne recevra aucune visite durant ces années d'hospitalisation, seul un morceau de papier cadeau l'aidera à surmonter cet obstacle pour ré apprendre à marcher. Il apprendra alors que son père est déchu de ses droits paternels. Il quitte alors l'hôpital pour se retrouver dans diverses Assistances Publiques où il ne sera pas chanceux à la loterie de l'amour Etre adopté reste un rêve. Mais ce rêve finit par se réaliser après avoir subi d'autres coups, l'humiliation, des injustices et avoir tenté de mettre fin à ses jours il arrive dans une ferme où il rencontre Gaby et Colette. [...]
[...] Elle n'a adopté le nom d'Assistance Publique qu'à partir de 1949. Auparavant elle a été nommée de différentes façons ; l'Hôtel-Dieu (fondé en 651 par l'évêque Saint Landri), Le Grand Bureau des Pauvres (créé en 1544 par François 1er), puis enfin l'Hôpital Général en 1656 (avec plusieurs établissements dont Bicêtre par exemple). Cependant en 1961, elle change à nouveau de dénomination et devient l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-AH). Elle ne s'occupe plus, aujourd'hui, que du service public hospitalier, ses activités sociales ayant été confiées à la DDASS (Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale). [...]
[...] L'environnement économique : Le logement inadéquate, il dort dans la cave, il se réfugie dans la niche du chien, il erre dans les rues L'environnement institutionnel L'autorité des personnes entourant l'enfant est remise en cause (ici, l'assistante sociale, l'institutrice ) Les symptômes révélateurs de la maltraitance Les signes physiques Ecchymoses et traces de coups (sur le visage, les lèvres ) Brûlures sur le corps (mains ) Plaies diverses faites par des objets piquant ou tranchant (couteau ) Fractures (os du nez, mâchoire, jambes ) Négligences et manque de soin (se laver dans de l'eau glacée et sale, dormir dans une cave insalubre, manque de nourriture ) entrainant des problèmes de nutrition, problème de taille, de poids Les troubles psychologiques Les troubles du développement psychomoteur Retard du langage Difficultés scolaires Les troubles du comportement Triste, apeuré, s'isole, manque de confiance en soi Quête affective auprès de toutes personnes qu'il côtoie Hyperactivité, agressivité Vols, délits Fugue, refus de rentrer chez soi Tentatives de suicides Les troubles concernant le corps, l'organisme Troubles du sommeil : endormissements difficiles, réveils nocturnes, cauchemars Maux de ventre, de tête La maltraitance, la loi et les droits des enfants L'aide sociale telle qu'elle existe aujourd'hui a connu de grandes évolutions. Voici quelques dates clés : - : Loi qui organise l'aide sociale à l'enfance. Obligation d'un lieu d'accueil dans chaque département et d'un bureau d'abandon. - 1912 : Création d'un tribunal spécifique pour enfants. - : Ordonnance relative à l'enfance délinquante, on parle de rééducation et non de répression. Création de la fonction spécifique de juge pour enfants. Il sanctionne et il protège. [...]
[...] Ils allument des bougies mettant le feu et détruisant le hangar. Paulo s'enfuit et c'est Tim qui est accusé, personne ne croit un enfant de l'Assistance. Il quitte difficilement Papa Gaby et est placé en maison de correction. Il doit faire face à nouveau aux coups, aux moqueries Il transforme un jour ses pleurs en haine et enfin sa haine en vengeance. Il se venge des gens qui l'ont maltraité à la maison de correction et s'enfuit. Il vit alors dans la rue à l'âge de douze ans, il est dégouté de la vie mais se sent quelque part libéré quand il fuit cette maison de correction. [...]
[...] - A partir de 1980 : De nombreux textes sur l'enfant en danger, victime de sévices ou de délaissement, sont rédigés. - 1982 : Loi de décentralisation 22.07 .1983: Le Conseil Général est compétent en matière d'aide sociale à l'enfance, il organise ce service et en assure le financement. - : Loi particulière qui définit les missions du département en matière d'aide sociale à l'enfance. Texte intégré au Code de la Famille et de l'Aide Sociale. Il insiste sur l'autonomie de la famille qui est à rechercher et sur l'importance de la prévention. [...]
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