La solidarité publique constitue 55 % des ressources financières et en nature des habitants de la cité Blanchard. Il est donc légitime de se pencher sur ces aides, les organismes les délivrant et leurs bénéficiaires : c'est ce que Jean-François Laé et Numa Murard font à travers leur recherche. Que ce soit dans l'argent ou dans le logement, ils ont recherché la vie quotidienne, les pratiques sociales des Blanchardins. Il est donc évident que l'action de l'Etat et de ses représentants et donc la solidarité publique (et associative) va être détaillée. Cela nous permettra de saisir à quel point ces populations pauvres sont dépendantes des aides et quelle est l'opinion qu'elles ont envers ces aides.
[...] Lors de la mort du Père Brisard, tous vont donner un peu d'argent pour sa pierre tombale. La collecte faite par les deux adolescents, Bossuet et Camille s'étendent à tous les immeubles, elle permet de se remémorer des souvenirs avec le défunt, que se fut un ami ou ennemi.Une histoire comme celle de la mort de Brisard permet de consolider l'histoire de la cité, "ce qui donne au groupe une existence, une cohésion". Partage du travail Dans la cité, la division du travail composant notre société est visible.Quand le ferrailleur va passer, les hommes s'attablent ensemble à désosser, à bricoler pour récupérer le plus de ferraille possible, ceci amenant un petit revenu complémentaire. [...]
[...] Le thème de la solidarité dans L'Argent des pauvres, La vie quotidienne en cité de transit de Numa Murard et Jean-François Laé La solidarité Publique La solidarité publique constitue des ressources financières et en nature des habitants de la cité Blanchard. Il est donc légitime de se pencher sur ces aides, les organismes les délivrant et leurs bénéficiaires : c'est ce que Jean-François Laé et Numa Murard font à travers leur recherche. Que ce soit dans l'argent ou dans le logement, ils ont recherché la vie quotidienne, les pratiques sociales des Blanchardins. [...]
[...] Prêts Par exemple, Murielle doit de l'argent à Sylvie pour le branchement de l'électricité, cette histoire va refaire surface, car Sylvie n'a plus du tout de ressources. La rotation des dettes n'implique pas une relation duelle, mais une relation en chaîne ou en réseau. Ainsi, les prêts entre Blanchardins sont ceux que ces derniers s'attachent le plus à rembourser, car cela permet de pouvoir à nouveau emprunter et de garder une bonne "place sociale" dans la cité. "Ménager l'allié plus riche est capital ; ne pas lui rendre l'argent c'est le perdre". [...]
[...] De plus, leur espérance de vie est bien inférieure à celle des classes supérieures, ils ont donc très peu de dépense de santé. Il s'ajoute encore le fait que les enfants ne prolongent pas leurs études 178). Tous ces éléments nous font donc bien comprendre que ces pauvres si souvent montrés du doigt comme cause de tous les maux, sont plutôt des victimes de notre système. II. la solidarité privée La cité s'apparente plus ou moins à un village où tous se connaissent, les habitants ont donc tous des rapports plus ou moins étroits entre eux et de différentes natures. [...]
[...] Les Blanchardins bénéficient également d'aides accessibles à tous les autres citoyens français (en fonction de critères posés par l'organisme versant l'aide). Les différentes aides possibles émanant de la Caisse d'allocations familiales sont nombreuses : allocations familiales complément familiale ou supplément de revenu familial allocation orphelin allocation de parent isolé allocation d'adulte handicapé allocation d'éducation spécialisée prêts secours et prêts d'honneur 64). Les allocations familiales sont très avantageuses, car égalitaires et automatiques (en fonction du nombre d'enfants). Le prêt est remboursé à taux zéro aux allocations familiales en étant prélevé directement sur les autres allocations touchées par le foyer. [...]
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