Sciences humaines et arts, Sociologie volume 2, L'offre et les goûts cinématographiques en France, Julien Duval, 2011, CNRS, pratiques cinématographiques, blockbusters, homologie, spectateurs
Julien Duval est chargé de recherche au CNRS. Il enseigne la sociologie à l'IEP de Rennes et à l'ENSAI (école nationale de la statistique et de l'analyse de l'information). Il travaille notamment sur le journalisme économique et ses ouvrages les plus connus sont : Critique de la raison journalistique : les transformations de la presse économique en France (2004), ou encore Le Cinéma au XXe siècle : Entre la loi du marché et règles de l'art (2016).
[...] Les différences de préférences entre les classes supérieures et populaires semblent moins importantes aujourd'hui par rapport à la fin du XXe siècle. Nouvelles affinités générationnelles : L'âge est une variable importante expliquant les différentes pratiques cinématographiques. Cette évolution des pratiques est notamment due au changement progressif de l'offre cinématographique. Chez les jeunes, on remarque un fort intéressement pour les divertissements et blockbusters. Conclusion : Il reste difficile d'analyser l'évolution des pratiques cinématographiques, mais on remarque depuis plusieurs années que les classes populaires délaissent de plus en plus le cinéma. [...]
[...] ]l'association entre produits cinématographiques légitimes et classes supérieures soit de moindre intensité que par le passé. » (Paragraphe 34) III) « Mais le « vieillissement » du film d'auteur et les affinités que les générations les plus jeunes entretiennent avec les formes de cinéma et de télévision tournées vers le divertissement qui sont montées en puissance ces dernières décennies dans l'espace de production représentent une différence par rapport à la conjoncture des années 1960 et 1970 » (paragraphe 41) Conclusion : « [ . [...]
[...] Sociologie, volume L'offre et les goûts cinématographiques en France, p. 1-18 - Julien Duval (2011) Duval Julien, « L'offre et les goûts cinématographiques en France », in Sociologie, Vol pp. 1-18. Auteur : Julien Duval est chargé de recherche au CNRS. Il enseigne la sociologie à l'IEP de Rennes et à l'ENSAI (école nationale de la statistique et de l'analyse de l'information). Il travaille notamment sur le journalisme économique et ses ouvrages les plus connus sont : Critique de la raison journalistique : les transformations de la presse économique en France (2004), ou encore Le Cinéma au XXe siècle : Entre la loi du marché et règles de l'art (2016). [...]
[...] Il a créé son propre tableau sur les films diffusés sur les chaînes de télévision hertziennes non payantes entre 20H30 et 22H30. Julien Duval s'est inspiré de données d'une enquête de l'INSEE « Participation culturelle et sportive » pour réaliser un tableau sur les films vus à la télévision et au cinéma le court des douze derniers mois. Il a sélectionné une partie d'une enquête sur les pratiques culturelles réalisée par le ministère de la Culture et de la Communication pour en faire un tableau synthétique sur les films et les genres préférés. [...]
[...] II) Une relation d'homologie : le genre cinématographique n'est pas forcément le même en fonction de sa position dans l'espace social. Grand et petit écran : L'augmentation de la diffusion de films à la télévision a eu des conséquences néfastes sur la fréquentation des cinémas. Il y a une hétérogénéité des préférences en matière de consommation cinématographique en fonction de l'appartenance à une catégorie sociale, le sexe ou encore l'âge. Espace des films, espace des spectateurs : Julien Duval analyse la préférence pour les films ayant eu un succès important selon le sexe, l'âge ou la catégorie sociale avec des films plus vus chez les femmes comme Titanic par exemple ou par les catégories populaires comme Camping. [...]
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