La question des banlieues est constituée depuis 25 ans comme un problème social, parce que les quartiers réputés sensibles sont définis comme étant le réceptacle de la plupart des maux de la société française.
La société française a ainsi fabriqué une catégorie générique des problèmes sociaux, s'imposant à tous les quartiers.
La population des quartiers sensibles est souvent présentée comme la part maudite d'un fonctionnement de la société qui la fait basculer dans la marginalité et la violence.
On définit les quartiers comme le négatif de la ville. Le problème des banlieues n'est en rien le produit naturel de l'ordre des choses, mais il est une constitution.
Ce problème est perçu comme un problème d'ordre public, au sens policier du terme.
En utilisant le terme de jeunes de cités, on pense spontanément aux jeunes à « problème », c'est-à-dire ceux qui apparaissent sur la scène publique à travers les problèmes qu'ils posent à la société. Mais on ne souligne guère de l'hétérogénéité de la jeunesse. La question des banlieues est constituée depuis 25 ans comme un problème social, parce que les quartiers réputés sensibles sont définis comme étant le réceptacle de la plupart des maux de la société française.
La société française a ainsi fabriqué une catégorie générique des problèmes sociaux, s'imposant à tous: les quartiers.
La population des quartiers sensibles est souvent présentée comme la part maudite d'un fonctionnement de la société qui la fait basculer dans la marginalité et la violence.
On définit les quartiers comme le négatif de la ville. Le problème des banlieues n'est en rien le produit naturel de l'ordre des choses, mais il est une constitution.
Ce problème est perçu comme un problème d'ordre public, au sens policier du terme.
En utilisant le terme de jeunes de cités, on pense spontanément aux jeunes à « problème », c'est-à-dire ceux qui apparaissent sur la scène publique à travers les problèmes qu'ils posent à la société. Mais on ne souligne guère de l'hétérogénéité de la jeunesse.
[...] On peut penser à tous les stéréotypes véhiculés du gigantisme, de la maladie et de la sauvagerie (Bachmann, Basier, 1989) On peut distinguer deux types d'analyses: La première approche consiste à montrer que les médias construisent le problème des banlieues, de telle sorte que les informations transmises n'ont plus rien à voir avec la réalité des faits. Pourquoi? Parce que la médiatisation d'un événement est un travail de construction qui vise à le rendre exceptionnel. Mise en scène de façon dramatique, l'événement suscite une vive émotion à même de faire la Une des journaux. Le travail d'information fera donc le choix d'une approche spectaculaire des quartiers. La deuxième approche considère les médias comme un simple miroir de la société. [...]
[...] L'analyse Depuis une trentaine d'années, les quartiers sensibles sont devenus un véritable problème social Ainsi, ils ont été médiatisés et ont suscité de très nombreux travaux: débats politiques et sociaux, des travaux sociologiques C. Avenel réussit a rassembler tous ces travaux et à les organiser autour quatre thématiques: la construction du problème social, les modes de vie et de sociabilité, les violences urbaines, les réponses institutionnelles. Il commence a montré que les quartiers sensibles sont un objet difficile à définir. [...]
[...] En regardant de plus près, je reconnais mes amis d'enfance sur la photo. Je suis ensuite allée chercher sur internet les causes de cette polémique Voici un article expliquant la polémique: Quand une légende de "Paris Match" stigmatise les jeunes de banlieue (01/03/2007) Un professeur a porté plainte contre le journal Une jeune femme, Mélanie Merlin, vient de porter plainte contre le magazine français Paris Match. En cause, une légende publiée début mars. Celle d'une photographie où la jeune femme, entourée de jeunes noirs habitant en banlieue, qui suggère que leur présence l'effraie, contrairement à la réalité. [...]
[...] Les violences urbaines Le nombre de délits a augmenté par 4 depuis les 50 dernières années. Les violences urbaines depuis 1980 témoignent d'une récente montée de la violence dans les villes. La violence regroupe un ensemble de conduites si différentes qu'il n'existe sans doute pas un dénominateur commun. Elle n'est pas seulement une réalité objective, mais aussi une notion subjective, une représentation qui diffère selon la situation, les périodes et la personne qui subit. En quartiers étaient touchés par les violences urbaines à des degrés divers en 1999. [...]
[...] Des quartiers difficiles à définir Comment définir ces quartiers? Comme l'écrivait Bourdieu (1993) dans la misère du monde les lieux dits difficiles sont d'abord difficiles à décrire et à penser Peut-on définir un quartier sensible par comparaison à un quartier insensible comme en opposerait un quartier chaud à un quartier froid ? Non seulement les termes utilisés sont vagues, mais ils sont tous négatifs. On ne définit les quartiers que par les problèmes qu'ils posent. Cette question est d'autant plus importante que les mots ne sont pas neutres et qu'ils assignent aux situations et aux populations une identité et une signification profonde. [...]
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