Cet ouvrage est en réalité un recueil de conférences et d'études publiées, à leur origine, séparément. Leur point commun, souligne C. Bouglé dans la préface, est d'éclairer « ce que pensait Durkheim non pas seulement de tel ou tel problème sociologique particulier, mais des problèmes généraux qui occupent ordinairement les philosophes […]. Elles montrent en quel sens et dans quelle mesure la sociologie renouvelle la philosophie ». Et mettent parfois l'accent sur des problèmes de nature épistémologique
[...] Sociologie et philosophie Emile DURKHEIM. [1924] Cet ouvrage est en réalité un recueil de conférences et d'études publiées, à leur origine, séparément. Leur point commun, souligne C. Bouglé dans la préface, est d'éclairer ce que pensait Durkheim non pas seulement de tel ou tel problème sociologique particulier, mais des problèmes généraux qui occupent ordinairement les philosophes [ Elles montrent en quel sens et dans quelle mesure la sociologie renouvelle la philosophie Et mettent parfois l'accent sur des problèmes de nature épistémologique. [...]
[...] Sa raison lui permet de maintenir une certaine distance critique avec la norme. Pourtant, Durkheim ne saurait reléguer la société au second plan, et affirme que la raison qui juge en ces matières n'est pas la raison individuelle, mue on ne sait par quelles préférences personnelles ; c'est la raison s'appuyant sur la connaissance, aussi méthodiquement élaborée que possible, d'une réalité donnée, à savoir de la réalité sociale. C'est de la société et non du moi que dépend la morale ».p88. [...]
[...] De cette notion découle l'idée selon laquelle le rôle essentiel de celle-ci : préparer et rendre possible l'avènement d'une humanité véritable. Les textes présents dans ce recueil sont relativement courts, mais permettent d'aborder les grandes questions sous-jacentes à la philosophie et à la sociologie durkheimiennes. Implicitement, certains concepts centraux sont présents dans ces textes : cohésion sociale, intégration, conscience collective, morphologie sociale il ressort en outre, que la morale et la société, conçues comme deux entités inséparables, sont le pilier de toute sa construction théorique. [...]
[...] Néanmoins, le devoir, l'impératif kantien n'est qu'un aspect abstrait de la réalité morale [ Il n'y a jamais eu un acte qui ne fut purement accompli par devoir ; il a toujours fallu qu'il apparu bon en quelque manière 64). D'où son attention particulière à la notion de désirabilité. A travers celle-ci, on voit apparaître la problématique essentielle qui est celle du fondement de la règle morale. Le caractère d'obligation provient de la présence d'une autorité, mais le désirable ne saurait découler de cette dernière. Il s'agit donc de trouver une autre origine à la norme. [...]
[...] On retrouve également l'idée d'incommensurabilité avec les autres valeurs humaines. Jamais les individus n'ont pu voire voulu exprimer une valeur morale en fonction d'un autre chose. Et Durkheim de poursuivre il est bien difficile de comprendre la vie morale si l'on ne la rapproche pas de la vie religieuse [ Il doit donc y avoir du moral dans le religieux et du religieux dans le moral 69). Ce qui n'empêchera pas ce dernier d'être soumis à la critique, à la différence du religieux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture