L'auteur commence par tenter de définir la sociologie comme : « l'étude des faits sociaux », il s'appuie ici sur Durkheim. Pour ce dernier les crises politiques et économiques du 19e siècle sont dues à la fragmentation de la société et au développement de l'individualisme. Philippe Bernoux indique alors l'objectif du livre : « comment expliquer les comportements des individus et/ou des groupes dans les organisations ? »
Car pour lui, le problème est le suivant : les décisions ou les comportements de tous individus membres d'une organisation sont totalement imprévisibles et irrationnels. Ils sont influencés par le tempérament, les besoins et désirs de l'individu mais aussi et surtout par le groupe auquel il appartient. Il prend alors l'exemple de la fainéantise, et montre que si le collaborateur a bien un tempérament inné (fainéant ou travailleur) ce dernier est influencé par les normes fixées par le groupe (freinage ou non). Mais il intègre encore d'autres variables : collectives (l'environnement, les caractéristiques du groupe) et individuelles (sexe, âge, niveau d'études, etc.) pour expliquer le comportement des individus.
[...] - la rationalité des décisions, car personne n'a le temps de trouver toutes les solutions et de les analyser dans le but de prendre la décision répondant le mieux à son objectif. Chacun prenant la décision lui semblant la moins contraignante, mais ce n'est pas forcément la meilleure ou la plus rationnelle Trois concepts clefs de l'analyse stratégique Dans cette partie l'auteur présente le système d'action concret, la zone d'incertitude et le pouvoir trois éléments importants de la stratégie de l'acteur. [...]
[...] BERNOUX indique alors l'objectif du livre : «comment expliquer les comportements des individus et/ou des groupes dans les organisations Car pour lui, le problème est le suivant : les décisions ou les comportements de tous individus membres d'une organisation sont totalement imprévisibles et irrationnels. Ils sont influencés par le tempérament, les besoins et désirs de l'individu, mais aussi et surtout par le groupe auquel il appartient. Il prend alors l'exemple de la fainéantise, et montre que si le collaborateur a bien un tempérament inné (fainéant ou travailleur) ce dernier est influencé par les normes fixées par le groupe (freinage ou non). [...]
[...] Il insiste ici sur l'importance de l'interaction entre les collaborateurs, car il estime que celle-ci est à la base de la réussite ou de l'échec de beaucoup d'entreprises. En effet, si des individus n'interagissent plus, ils risquent de ne plus pouvoir faire face aux contraintes externes et donc entrainer la faillite de l'entreprise. De plus, s'ils ne sont pas obligés de communiquer, les membres d'une société resteront toujours interdépendants à l'intérieur de celle-ci, donc si un service ne fonctionne pas correctement, si les autres ne font rien ils en subiront les conséquences également. [...]
[...] La théorie des relations humaines fait apparaître l'influence du groupe sur le comportement des individus et le niveau de production, le rôle du chef a alors évolué, il est passé de simples donneurs d'ordre à conseiller. Il reproche par contre à cette théorie de ne pas tenir compte du social ou de situations particulières. Les théories de HERBERG et MC GREGOR ont permis de démontrer que l'argent n'est pas le seul critère de satisfaction au travail, au contraire ils mettent en avant le besoin de reconnaissance, l'intérêt dans le travail, etc. [...]
[...] L'auteur retient la dernière approche, car, pour analyser les attitudes d'un individu, il faut avant tout se concentrer sur ses objectifs et les stratégies mises en place pour les atteindre. Il suppose que l'environnement et les normes de l'entreprise sont intégrés dans la logique d'action du collaborateur Les premières organisations de la société industrielle Désormais, l'auteur présente les premières organisations industrielles ainsi que les premières théories (TAYLOR). Il commence par le modèle capitaliste en s'appuyant sur une observation de Marx : au 20e siècle en Allemagne, les hommes les plus puissants économiquement avaient tous la particularité d'être protestants. [...]
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