Cet ouvrage rend accessible les outils nécessaires pour comprendre la naissance et l'évolution des organisations modernes. Cette synthèse critique très à jour rendra de grands services parce qu'elle permet, notamment, de prendre la mesure des transformations récentes des modèles d'organisation.
Lusin Bagla est maître de conférences de sociologie à l'université d'Orléans. Elle a notamment enseigné la sociologie des organisations à des étudiants en AES, en psychologie, en médecine et en sciences. Elle est membre du laboratoire orléanais de gestion (LOG). Le livre est édité en 2003 aux Editions la Découverte.
[...] Une remise en cause du mode de fonctionnement des organisations est obligatoire. Les salariés sont alors regroupés dans un même espace. Ils utilisent leurs nouveaux outils de travail grâce à l'avancée technologique. Les salariés peuvent communiques entre services sans aucune frontière. Une nouvelle forme de management apparait : le management cognitiviste qui consiste à créer des réseaux entre les salariés. L'hétérogénéité et la polyvalence des salariés créent des tensions et instaurent de la concurrence entre les salariés, ce qui les permet de se dépasser afin d'être les meilleurs sur différents postes. [...]
[...] C'est une remise en cause de la division verticale du travail énoncée dans le taylorisme. Si l'organisation dite scientifique du travail, tel que pratiqué par Taylor et ses disciples est considérée encore aujourd'hui comme utile dans certains cas de figure ou certaines activités, elle n'a plus du tout aujourd'hui le monopole de la réflexion en matière d'organisation du travail. Les méthodes venues du Japon en particulier, et décrites par Kiyoshi Suzaki dans son ouvrage le nouveau défi industriel[] ont ouvert des perspectives nouvelles : Le paradigme d'une production de masse organisée selon un cadre strict, répétitif et continu, n'est qu'un mode d'organisation parmi d'autres, et ne garantit plus l'atteinte des meilleures performances. [...]
[...] Lorsqu'il s'agissait d'une transaction, d'un échange ou d'un contrat, le patron devait réduire les risques au maximum. Pour cela, il respectait une liste de critères tels que l'origine, la situation géographique, ethnique ou religieuse de son associé. Selon de Josabeth mots-chanter le besoin de prévoir les comportements de l'autre se retrouve dans toute situation fraîchement créée, ou faute de modèle déjà élaboré, le niveau d'incertitude reste élevé. L'Homosociabilité fait en sorte que les salariés du BTP partagent la même situation et la même vision du monde. [...]
[...] La transition renvoie à toute la culture. Et cette culture comprend les systèmes de pouvoir ( les institutions religieuses, etc. De la page 11 à 23, Lusin Bagla citera d'ailleurs quelques exemples de transitions, soit l'adaptation des organisations industrielles au contexte social, soit une gestion paternaliste, soit un contrôle plus ou moins fort des employeurs. L'adaptation au contexte social Les premières organisations industrielles ont dû faire des compromis entre l'ordre social ancien et le nouveau système en train d'émerger. L'enjeu premier était de trouver une main-d'œuvre ouvrière. [...]
[...] En ce qui concerne, l'espace du travail, il tend à se réduire et à s'aplanir. Cette organisation de l'espace vise à augmenter les interactions entre employés, à faciliter la communication. Grâce à une simplicité d'accès à l'information et à la communication, le cadre n'a plus besoin d'un bureau à temps plein, mais de pouvoir se déplacer selon ses besoins quotidiens. Depuis les années quatre- vingt-dix, l'auteure remarque un renversement du système taylorien, avec de nouveaux critères : l'autonomie, la polyvalence, la responsabilisation et l‘équité entre salariés qui tend à un management participatif et culturel. [...]
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