Lusin Bagla est maître de conférences de sociologie à l'université d'Orléans. Elle a notamment enseigné la sociologie des organisations à des étudiants en AES, en psychologie, en médecine et en sciences. Elle est membre du laboratoire orléanais de gestion (LOG).
« Cet ouvrage rend accessibles les outils nécessaires pour comprendre la naissance et l'évolution des organisations modernes. Cette synthèse critique très à jour rendra de grands services parce qu'elle permet, notamment, de prendre la mesure des transformations récentes des modèles d'organisation. »
La sociologie des organisations est à la fois ancienne et récente : ancienne parce que ses origines sont liées à celles de la sociologie; et récente dans la mesure où elle s'est affirmée en tant que discipline à part entière dans les années 1950. La sociologie des organisations donne une intelligibilité au monde social; elle doit montrer les liens entre les divers aspects du social et en faire émerger la logique d'ensemble; enfin, elle dégage des tendances générales tout en marquant les particularités.
[...] Puis, elles ont mis à profit les rapports sociaux traditionnels en responsabilisant les chefs de famille pour la production de marchandises. Par la suite, les organisations ont opté pour une gestion paternaliste des salariés. La moralité et la productivité des ouvrières étaient surveillées grâce à l'aménagement des foyers à côté des usines. Les organisations ont peu à peu réussi à contrôler les ouvriers et les partenaires en devenant les bienfaitrices de la communauté. Pour rendre les comportements prévisibles, l'espace, le temps et la technologie ont été contrôlés. [...]
[...] Sociologie des organisations SOMMAIRE I. PRESENTATION DE L'AUTEUR ET DE SA BIBLIOGRAPHIE 3 Auteur 3 Bibliographie 3 II. RESUME DU LIVRE 4 III. SYNTHESE DU LIVRE 18 IV. CRITIQUES, DISCUSSIONS ET LIENS AVEC L'ACTUALITE 20 V. AVIS SUR LE LIVRE 22 I. PRÉSENTATION DE L'AUTEUR ET DE SA BIBLIOGRAPHIE Auteur de Lusin Bagla Lusin Bagla est maître de conférences de sociologie à l'université d'Orléans. Elle a notamment enseigné la sociologie des organisations à des étudiants en AES, en psychologie, en médecine et en sciences. [...]
[...] L'ouvrier vend son temps. Enfin, l'employeur va recourir aux innovations technologiques pas seulement pour augmenter la productivité, mais aussi pour contrôler une main-d'œuvre trop revendicative et la remplacer par des ouvriers moins qualifiés et moins solidaires. Ainsi, selon les pays et la plus ou moins grande importance des traditions syndicales, la maîtrise des choix technologiques, de l'organisation et de la division du travail appartiendra soit totalement, soit partiellement à l'employeur. II) Taylorisme et bureaucratie : le contrat social moderne Avec l'arrivée des machines, la dimension morale et politique des Lumières va prendre une autre tournure avec une nouvelle dimension matérielle et économique. [...]
[...] Elle n'omet pas non plus les questions classiques telles que le processus d'industrialisation, l'avènement de l'organisation matricielle le rôle régulateur de l'informel ou encore la gestion de l'innovation, le tout illustré de cas pratiques. Mais l'auteur ne s'arrête pas là. Elle nous invite à porter un regard critique et prospectif sur les organisations. Elle s'emploie ainsi à évaluer les limites de certaines modes managériales : - Le taylorisme, soit l'organisation scientifique du travail préconise une analyse détaillée et rigoureuse du travail, l'établissement de la meilleure façon de faire et la fixation de conditions de rémunération plus objectives et motivantes. [...]
[...] L'individu s'approprie la vision et la façon de penser de l'entreprise. Ainsi, depuis les années 1980, dans les milieux managériaux où l'on croit au management culturel et participatif, on privilégie simultanément l'initiative et la capacité à proposer des innovations, et l'exigence de rendre les comportements prévisibles. Les organisations attachées à la culture d'entreprise arriveront-elles à concilier le besoin de compter sur la conformité de leurs salariés, et en même temps sur leur créativité ? De plus, de nos jours, le rapport au temps et à l'espace n'est plus le même : il affaiblit la culture d'entreprise, car on peut travailler seul, de chez soi, donc différemment qu'autrefois. [...]
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