L'organisation scientifique du travail
Frederick W.Taylor est le premier à présenter une théorie moderne de l'organisation et non pas, simplement, de l'organisation du travail, étudiée bien avant lui. Elle est centrée sur l'atelier et le processus physique de production, et s'explique notamment par son parcours personnel d'ouvrier devenu ingénieur en chef. Le point de départ est la gestion inefficace des ateliers qui prédomine alors et qu'il a pu observé directement. Taylor propose de la remplacer par un système dont l'organisation scientifique du travail (OST) n'est qu'un composant, consacré par le principe de la division du travail. C'est de la variété des expériences professionnelles de F.W.Taylor dans la sphère industrielle que ce dernier dégage la notion de l'Organisation scientifique du travail (OST) dans lequel il tire 5 principes : 1/One best way, 2/Une étude scientifique du travail, 3/La tache, 4/Le divorce entre réflexion et exécution, 5/Le travail à la pièce. L'OST consiste à étudier, à enregistrer et à classer les connaissances traditionnelles et empiriques des ouvrier, puis à les systématiser et les enrichir des connaissances théoriques des ingénieur, et enfin à extraire les méthodes les plus efficaces d'exécution du travail.
Taylor et ses successeurs ont été violement critiqués, avec pertinence sur certain aspects (l'OST conduisait en effet à un travail monotone, répétitif et sans intérêt), mais il convient aussi de souligner que le taylorisme a permis le développement de la production de masse et donc de la société de consommation.
[...] Cette représentation correspond à la fin d'une illusion, celle de la rationalité des organisations modernes. Leur irrationalité est incontestable et, selon l'expression de J. March et J. Olsen, elles sont des anarchies organisées L'analyse stratégique Cette théorie, élaborée par Michel Crozier et Erhard Friedberg suppose contrairement à la théorie de la contingence ; qu'on ne peut considérer que le jeu des acteurs n'est déterminé que par la cohérence du système ou par les contraintes environnementales. On doit chercher en priorité à comprendre comment se construisent les actions collectives à partir de comportements et d'intérêts individuels parfois contradictoires entre eux. [...]
[...] Elles ont successivement porté sur l'effet des conditions d'éclairage, puis des bonus et des conditions de travail sur des groupes d'ouvriers non qualifiés. Elles ont révélé des facteurs essentiels dans le fonctionnement des organisations et mis en évidence l' effet Hawthorne A partir de cette expérience, les principes et les méthodes d'une nouvelle gestion du personnel (les relations humaines) ont été élaborées. Le comportement organisationnel Une réflexion managériale née de Chester Barnard -homme d'entreprise- dans un contexte ou le taylorisme est fortement critiquée. Barnard critique la conception taylorienne de l'entreprise. S'inspirant d'études précédemment faites, Barnard établie une théorie globale de l'organisation. [...]
[...] Celle-ci se propose d'expliquer les conduites et les actions sociales par analyse de leur déroulement des leurs conséquences. La théorie de la bureaucratie repose sur un type particulier de conduites, celles qui relèvent de la politique ou il y a domination de l'homme par l'homme. Il y en dégage ainsi les trois types de domination : légale dont la bureaucratie est sa forme, traditionnelle et charismatique. Dans le modèle bureaucratique, l'autorité découle de la légalité des ordres et de la légitimité rationnelle de ceux qui les donnent. [...]
[...] Selon Chanlat, l'individu a été oublié par les spécialistes de l'organisation. Toutefois la prise en compte de l'individu et des individus a retrouvé sa légitimité. Dans cette orientation, différents représentations de l'individu sont en présence : L'individu rationnel ; l'individu cognitif, l'irrationalité des organisations, l'individu stratégique et l'action organisée. D'autre part les études sur les organisations se sont considérablement étendues. Les sociologues ont mis en évidence les échanges entre les organisations et ont mis au point des stratégies de recherche susceptible d'en rendre compte. [...]
[...] Cela implique que c'est l'organisation qui détient la raison et non plus l'individu. D'autre part, c'est l'information qui est le plus importante au sein de l'organisation car elle conditionne la décision. L'organisation considérée comme une poubelle Dans une étude réalisée sur les universités, James March et Joan Olsen mettent en évidence un mode de décision qui n'est pas rationnel. Les décisions dans les universités obéissent au modèle du garbage can, soit de la boite à ordures En effet, la complexité des procédures et des structures ainsi que les contraintes multiples rendent toute décision rationnelle difficile, voir impossible. [...]
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