Les deux auteurs font référence à d'autres, comme Talcott Parsons, Erving Goffman, Howard Becker ou encore Marcel Mauss. Ils les citent et étudient leurs différents travaux (qu'ils prennent également comme exemple).
Ils se basent sur des exemples statistiques et historiques tirés d'autres ouvrages comme « Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens » de J.-N Biraben.
Ils reprennent beaucoup pour exemples les travaux de leurs prédécesseurs comme Peter Conrad, Joseph W. Schneider, Catherine Rollet-Echalier, Everett Hughes, Mickaël Pollak… Les deux auteurs, pour appuyer leurs dires, citent des passages de leurs travaux.
A la page n° 39 on peut constater que les deux auteurs posent des questions à l'attention des lecteurs sur le devenir de la société.
Claudine Herzlich et Philippe Adam emploient donc une méthode explicative.
La maladie est « un état affectant le corps d'un individu. La médecine a pour fonction de la décrire en termes objectifs pour tenter de la traiter ». Au premier abord, elle semble se réduire à sa réalité organique. Les auteurs nous disent que pour analyser les différentes manières dont la maladie est liée au social, il faut s'attacher à sa nature et sa distribution. Les maladies sont différentes selon les époques et les conditions sociales. La maladie est socialement définie car chaque société reconnaît des maladies spécifiques. Elle constitue toujours un état pourvu de significations sociales. Depuis toujours, la bonne santé s'identifie à la norme. Pour Georges Canguilhem, la santé se définit par la capacité de maîtriser son milieu physique mais aussi social. De ce fait, la maladie et la santé se définissent en fonction des exigences et des attentes liées à notre environnement et constituent des états sociaux.
Toutes les sociétés reconnaissent aux malades le droit d'être secourus, et d'être pris en charge. On voit donc émerger de nouveaux rôles et professions, qui sont ceux de la médecine scientifique. De nos jours, le savoir et la pratique médicale structurent la façon dont chacun rencontre la maladie. Le diagnostic et le pronostic permettent à la personne atteinte de s'ajuster à la rupture que la maladie constitue dans de nombreux cas. La réalité biologique est alors socialement modelée. En déclarant un individu malade, le médecin porte un jugement qui dépasse son état corporel et qui lui assigne une place dans la société.
[...] Plus tard, les travaux de Pasteur et de Koch précisent la découverte des micro-organismes microbiens. Et on se met à considérer que chaque maladie infectieuse a une cause spécifique Des progrès continus : Jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, on remarque de grandes avancées, notamment du point de vue des diagnostics : découverte des rayons X en 1895, progrès de l'anesthésie, insuline, vitamines puis les antibiotiques La profession de médecin : 1. Le statut de profession : Les sociologues voient dans l'accession au statut de profession un processus caractéristique de l'évolution des sociétés modernes et considèrent la médecine comme le prototype de la profession. [...]
[...] De ce fait, la maladie et la santé se définissent en fonction des exigences et des attentes liées à notre environnement et constituent des états sociaux. Toutes les sociétés reconnaissent aux malades le droit d'être secourus, et d'être pris en charge. On voit donc émerger de nouveaux rôles et professions, qui sont ceux de la médecine scientifique. De nos jours, le savoir et la pratique médicale structurent la façon dont chacun rencontre la maladie. Le diagnostic et le pronostic permettent à la personne atteinte de s'ajuster à la rupture que la maladie constitue dans de nombreux cas. La réalité biologique est alors socialement modelée. [...]
[...] Une critique centrale peut être émise, car certains individus préfèreront s'engager dans un activisme politique pour faire changer les valeurs dominantes plutôt que de s'y soumettre Les lieux sociaux comme forme de soutien : 1. La famille et les autres aidants naturels : Depuis une vingtaine d'années, les pouvoirs publics ont développé les soins à domicile renforçant le rôle de la famille dans la gestion de la maladie. Cependant, ce travail familial reste souvent invisible et non reconnu. La mère joue un rôle important de technicienne médicale, selon Renée Weissman. [...]
[...] De ce fait, les riches essayent de fuir pendant que les communautés se désorganisent. Toutes les épidémies ont provoqué la recherche de boucs émissaires (des responsables). En ce qui concerne la lèpre, les malades étaient séparés du reste du monde. Autrefois, les épidémies étaient vues comme une punition divine (poids important de la religion) La faim et la misère comme causes et conséquences : Certaines épidémies ont eu des conséquences politiques considérables. La variole et la rougeole des populations indiennes ont permis la conquête de l'Amérique au XVI° par les Européens. [...]
[...] Désigner quelqu'un comme malade peut entraîner des conséquences fâcheuses pour l'individu. Ce que Howard Becker appelle l'étiquetage peut interférer avec la classe sociale L'importance de la négociation et la pluralité des modes de relation médecin-malade : 1. Le modèle de l'ordre négocié : Dans le contexte médical, il entend rendre compte des relations entre les différentes catégories de personnel hospitalier. L'hôpital psychiatrique possède trois caractéristiques concernant la négociation : Le personnel a son opinion sur ce qui est le mieux pour le patient. [...]
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