Dans le cadre des études de textes à traiter pour le cours d'anthropologie, le texte que je vais présenter est un extrait de l'étude de Claude Delachet-Guillon qui s'intitule : « La communauté haïtienne en Ile-de-France » (1996).
[...] Il faut noter que cela peut s'expliquer par le fait qu'avoir des enfants est physiquement et socialement valorisant. Immigration et entraide Afin de préparer son départ et en assumer les frais, l'émigrant a souvent cédé ses terres. Néanmoins il s'inquiétera des affaires familiales car son objectif à long terme sera toujours de reconstituer son patrimoine ou même de le développer. Le départ de l'émigrant entraîne une absence aux solidarités et aux rites familiaux qu'il doit compenser par un soutien financier aux membres de sa famille qui sont restés au pays. [...]
[...] L'accueil de ces jeunes filles peut aussi se terminer par une grossesse due aux œuvres du chef de famille de la famille d'accueil afin qu'elles quittent le foyer d'accueil . Le résultat de cet état des choses est un nombre important de femmes qui élèvent seules leurs enfants en faisant face à la dure réalité de l'immigration et aussi en confrontant les difficultés des familles monoparentales françaises dont le chef de famille est principalement la femme. Thème à développer Le sujet qui m'a interpellé dans ce texte est la désillusion que représente l'immigration pour les jeunes paysannes émigrantes. [...]
[...] Afin de présenter ce sujet je traiterais dans un premier temps de la famille traditionnelle, puis de la famille dans l'immigration ; Dans un second temps je développerais un sujet sur les déboires et les désillusions que représente l'immigration pour les jeunes immigrées arrivant en Guyane Française, dans le cadre du thème à développer à partir du texte. Résumé Dans ce chapitre, deux parties se distinguent. La première traite de la Famille traditionnelle et la seconde de la Famille dans l'immigration. [...]
[...] Ces différentes unions se font en fonction des différentes classes sociales. Le mariage formel Le mariage formel correspond au mariage religieux et civil, consacré par le sacrement de l'Eglise, c'est-à-dire à celui de la classe bourgeoise et de la classe moyenne citadine qui se pratiquait naguère en France. Il nécessite de grandes dépenses et pousse les parents à user de stratégies d'alliances familiales afin de préserver le patrimoine foncier. Cela conduit donc parfois les jeunes à se marier avec des cousins (éloignés) même si de façon générale les jeunes gens sont laissés libres de leur choix. [...]
[...] Cela présente donc un statut encore plus précaire que le plaçage formel tant pour la femme que pour les enfants. L'homme est souvent marié ou même placé formellement et s'autorise plusieurs femmes-jardin. On retrouve cette situation surtout chez les paysans les plus aisés. Une sorte de polygamie est donc tolérée socialement et considérée comme banale car en effet ce style de polygamie n'est pas sanctionné par un système de droits et de devoirs précis. Le mari infidèle exige par contre la fidélité de ses femmes et l'opinion publique approuve l'approuve de les battre éventuellement en cas d'adultère. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture