Sociologie des idées, Pierre Mercklé, sociabilité, amitié, psychologie sociale, capital social, lien social, théorie des trous structuraux, bridging, bonding
Selon Mercklé, l'amitié constitue une caractéristique de la sociabilité. Deux sous-caractéristiques constituent l'amitié : les relations électives et les relations affinitaires. Les relations électives se caractérisent par une liberté dans le choix des individus avec lesquels on est en relation. À titre d'exemple, une relation avec des amis est élective alors qu'une relation avec un collègue de bureau n'est pas élective.
[...] Premièrement, la centralité de degré, correspondant au nombre de contacts d'une personne. Il ne prend en compte qu'une partie locale d'un réseau. Deuxièmement, la centralité de proximité, étant un indice de centralité de proximité calculé par la somme des distances d'un sommet à tous les autres sommets du graphe. Troisièmement, la centralité d'intermédiarité, qui se mesure par le nombre de chemins qui arrivent à un individu. Les liens bonding sont un facteur de l'efficacité relationnelle. En effet, ils augmentent l'intensité des relations mais aussi la densité des réseaux. [...]
[...] En effet, selon l'auteur, une personne ayant des liens faibles a plus de chance de diversifier les cercles auxquels il veut accéder. La théorie des trous structuraux Ronald Burt est à l'origine en 1992 de la théorie des trous structuraux. Celle-ci vise à mettre en avant les avantages compétitifs entre acteurs sociaux. De même, il ajoute que le capital est un facteur pour un individu dans le sens où il en retire un avantage lorsqu'il exploite les « trous structuraux » dans un réseau autour de lui. [...]
[...] A titre d'exemple, la sociologie des réseaux est présente notamment lorsque nous réalisons une séance de visio-conférence. Mêler l'aspect théorique à l'aspect pratique de cet article me captive. Réflexions à chaud : - Est-ce que l'amitié ne constitue qu'un point de départ pour un individu, non pas pour se faire des amis, mais uniquement à des fins personnelles ? - Est-ce que l'homophilie est un bien collectif ou individuel ? - Le capital social, ne renforce-t-il par l'individualisme au sein de la société ? [...]
[...] Les liens de type bridging correspondent à l'ensemble des liens faibles connectant des composantes déconnectées les unes des autres. Ces liens, lorsqu'ils sont nombreux, affaiblissent la contrainte, qui à son tour, renforce le capital social. De plus, la contrainte augmente avec la redondance tandis que l'autonomie augmente avec l'exclusivité des relations puis le capital social d'un acteur est une fonction de son degré d'autonomie, lui donnant alors une capacité stratégique. L'auteur Burt définit l'efficacité relationnelle notamment d'un réseau par une relation entre le nombre de relations non redondantes et le nombre total de relations d'un individu. [...]
[...] L'auteur définit le capital social par la constitution du réseau regroupant les relations sociales d'un individu et des quantités de capitaux détenus par ce dernier et mobilisable afin d'atteindre un objectif et son intérêt (ex : un bourgeois ayant suffisamment d'argents et de relations afin d'intégrer une école de commerce). Une ressource spécifique ? L'origine sociale détermine le capital économique et culturel d'un individu. Le capital social, quant à lui, est en corrélation avec ces deux autres capitaux. Le capital social a donc une importance plus importante que le capital humain. [...]
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