Le livre d'Ogien est le plus important dans ce domaine. Il éclaire le lecteur sur tous les travaux effectués auparavant et montre les différentes théories appliquées dans ce domaine.
Le quotidien nous expose à d'innombrables écarts de conduite qui, d'une manière ou d'une autre, rompent ce que l'on tient pour le cours ordinaire des choses. Mais qu'est le cours ordinaire des choses…Néanmoins ces ruptures ne nous semblent pas toutes d'égale gravité. Les manquements aux règles de bienséance, de la politesse se distinguent des agissements qui portent atteinte à l'intégrité physique ou à l‘ordre public. Elles sont de prime importance seront prêts à dire certains. Condamner la conduite d'autrui est un acte banal. Réprimander, blâmer, discréditer… Une infinité de solutions s'offrent à nous pour faire savoir à un individu que son comportement est inacceptable. Lorsqu'une conduite déroge à ce qu'il faudrait qu'elle fût, elle donne lieu à une sanction. Or, pour qu'une sanction soit prononcée, une première condition semble être requise : qu'une idée préalable de ce que le comportement idéal devrait être habite l'esprit de ceux qui l'infligent comme celui de ceux qui s'y soumettent. Il faut que préexiste une norme à l'aune de laquelle puisse se mesurer un écart, et que cette norme soit suffisamment publique pour que la sanction soit comprise en tant que telle.
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[...] Ce point de vue considère qu'une société est à l'image de la ville. L'approche culturaliste est minée par la nécessité d'attacher l'individu à un groupe d'origine. La notion de tradition explicitée par le culturalisme appelle l'exclusivité et ne peut donc accepter qu'un cas puisse être déviant à 9 puis père honorable à midi et ainsi de suite. La notion de société évoque dans sa version la plus rudimentaire, le regroupement d'individus liés entre eux par des institutions (famille, religion, école, justice travail, armée ) qui garantissent, en prévoyant la sanction des contrevenants, le respect d'obligations qui rendent une vie collective possible. [...]
[...] Il pose donc que la désignation du déviant résulte du jugement qui transforme un acte quelconque en infraction. Un même individu peut, évidemment, se conduire de façon conforme dans certaines circonstances, et de façon déviante en d'autres - Stigmate Posséder un stigmate n'est pas une condition suffisante pour produire un déviant : c'est le rapport social dans lequel le stigmatisé est pris qui peut conduire à ce qu'il soit appréhendé comme tel Goffman sépare deux moments distincts du processus : Tout d'abord le fait d'avoir un attribut qui porte à être discrédité ou discréditable et d'autre part le jugement porté sur cet attribut qui conduit l'individu à être déviant. [...]
[...] Mais il n'en conclut pas que l'intégralité des conduites individuelles est gouvernée par les injonctions légales et la crainte de répression. Pour Ogien, la notion de contrainte juridique s'applique à n'importe quelle juridiction possédant une emprise sur ceux qui lui reconnaissent une compétence en matière de conflit et de sanction d'un type d'infraction. Ces juridictions peuvent être de natures diverses : décisions des parents (commission de discipline Donc la contrainte juridique est un attribut indéniable du droit étatique. Alors la notion de norme de conduite est envisagée sous l'angle de la détermination sociale et sous celui de ses caractéristiques morales. [...]
[...] La sociologie de la déviance, A. Ogien Le livre d'Ogien est le plus important dans ce domaine. Il éclaire le lecteur sur tous les travaux effectués auparavant et montre les différentes théories appliquées dans ce domaine. Le quotidien nous expose à d'innombrables écarts de conduite qui, d'une manière ou d'une autre, rompent ce que l'on tient pour le cours ordinaire des choses. Mais qu'est le cours ordinaire des choses?Néanmoins ces ruptures ne nous semblent pas toutes d'égale gravité. Les manquements aux règles de bienséance, de la politesse se distinguent des agissements qui portent atteinte à l'intégrité physique ou à l‘ordre public. [...]
[...] Donc un tueur est déviant juste à un moment, il ne tue pas à chaque coup dans la rue, il respecte des valeurs, des conventions, des règles d'interaction Selon Weber, les sociétés modernes sont des groupements politiques dont l'unité est garantie par une instance de direction : l'Etat. Source unique du droit auquel sont soumis les citoyens et détenteur de la violence physique légitime (police armée, justice ) permettant la mise en application de ce droit. Cette instance assure la soumission de tous les membres de la société à une même domination. [...]
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