La société des individus de Norbert Elias

Résumé du document

Ce livre est régulièrement qualifié de « sociogenèse » de la société des individus. Cet ouvrage est un recueil de trois textes, rédigés à des moments différents. Le premier, qui a donné le titre emblématique de l'ouvrage, contient l'idée générale, il a été écrit en 1939. Le deuxième texte, « Conscience de soi et image de l'autre », écrit durant les années 40 à 50 développe plus particulièrement une partie de son idée d'ensemble. Enfin, le troisième volet, « Les transformations de l'équilibre « nous-je » », représente plus une actualisation de sa théorie face aux changements survenus à la fin de ce siècle, elle est en effet écrite en 1987.
Ces trois textes vont tacher de dégager le rapport individus société, en étudiant son évolution à travers les siècles et les civilisations.

Extraits

[...] La mercantilisation et l'étatisation croissantes ont révolutionné les modes de vie, l'Eglise perd son influence, car une partie de son pouvoir est récupérée par l'état et l'autre, le plus mystique commence à souffrir du domptage de la nature par les hommes L'homme par se pouvoir est donc plus important, il se re- considère. Ainsi les philosophes réinventent l'homme en lui attribuant un seul concept, celui de conscience de soi désormais l'homme est dans sa coquille séparé du monde par un fossé sans précédent : le doute cartésien. [...]

[...] Le premier, qui a donné le titre emblématique de l'ouvrage, contient l'idée générale, il a été écrit en 1939. Le deuxième texte, Conscience de soi et image de l'autre écrit durant les années 40 à 50 développe plus particulièrement une partie de son idée d'ensemble. Enfin, le troisième volet, Les transformations de l'équilibre nous- je représente plus une actualisation de sa théorie face aux changements survenus à la fin de ce siècle, elle est en effet écrite en 1987. Ces trois textes vont tacher de dégager le rapport individus société, en étudiant son évolution à travers les siècles et les civilisations. [...]

[...] Nous croyons vivre à travers nos seule ambitions et envies né de notre fort intérieur, nous ne reviendrons pas sur le fait que nous nous trompons comme l'a démonté N.Elias, mais sur les conséquences de cette philosophie du moi L'homme moderne se retrouve face à des milliards de possibilité de profession, d'activités et de choix variés, l'éducation participe à ceci, car elle forme à la diversité pour amener les jeunes à se décider d'entrer dans le monde du travail, et , le plus souvent, à renoncer à toutes ses ouvertures. Ainsi l'homme doit choisir quelle seront ses buts à atteindre, les finalités de ses actions, car plus rien ne nous dicte notre comportements depuis que l'Eglise, les Clans ou l'Etat se sont éloigné ou on perdu de l'influence. Née de multiples, projets, mais sans projet, animée par de multiples finalités, mais sans finalité. [...]

[...] La politique sert à injecter de l'énergie en donnant corps à la dépendance qui soutient l'autonomie de chacun Or, aujourd'hui après une logique de capitalisation puis de productivité, la société, dans les individus, se sont éloignés de leurs rôles de citoyens pour essayer de remplir celui d'individu indépendant, par l'épanouissement dans le travail culte de la performance : réussite sociale par l'initiative personnelle) et par la consommation société de consommation de masse : pour pallier à la conquête de son identité propre). Mais l'individu ne peut supporter seul tant de responsabilité. [...]

[...] L'homme doit vivre avec d'autres hommes et confère donc à cet ensemble de fortes valeurs. L'économie et l'extension des unités de survie à travers la mise en place d'institutions supra-nationales vont dégager l'individu du groupe. L'individualisation de l'homme naît du dégagement du nous qu'il ne réalise plus, de part son incapacité a recréé d'une vision globale de la société et son recentrage sur lui même. Si la société se façonne d'elle-même, par l'action de tous les individus combiné avec leurs plus ou moins grandes marges de manœuvre, l'état est un acteur tout à fait primordiale dans l'évolution de notre société moderne. [...]