Sexual politics la politique du mâle, Kate Millett, féminisme, patriarcat, société occidentale, modèle familial, représentations sexuées, droit à l'éducation, Sigmund Freud, Norman Mailer
Kate Millett est née le 14 septembre 1934 à Saint-Paul, Minnesota. Elle est une écrivaine féministe des États-Unis d'Amérique. Elle a suivi de brillantes études à l'université du Minnesota en 1956, puis à l'université d'Oxford en 1958. Elle se marie avec un Japonais en 1965 et ils se séparent en 1970. En 1970, elle soutient sa thèse à l'université Columbia : Sexual Politics (la politique du mâle), qui dénonce dans la société occidentale le pouvoir patriarcal à tous les niveaux : idéologique, sociologique, anthropologique, politique, ainsi qu'en littérature.
[...] Par opposition, Jean Genet a fait de la prison pour vol et il est homosexuel. Dans ses livres, la femme peut triompher, lorsqu'elle arrache de l'affection à la virilité des hommes. Pour lui, les femmes sont un groupe opprimé, qui peut former une force révolutionnaire, si elles créent une identité positive de leur groupe et affirment leur colère et leur solidarité. Il considère que la violence n'accomplit rien et que si des révoltes échouent, c'est que les hommes confondent sexe et pouvoir. [...]
[...] Sexual politics : La politique du mâle – Kate Millett (1970) I. Présentation de l'auteur et contextualisation Kate Millett est née le 14 septembre 1934 à Saint-Paul, Minnesota. Elle est une écrivaine féministe des États-Unis d'Amérique. Elle a suivi de brillantes études à l'université du Minnesota en 1956, puis à l'université d'Oxford en 1958. Elle se marie avec un japonais en 1965 et ils se séparent en 1970. En 1970, elle soutient sa thèse à l'université Columbia : Sexual Politics (la politique du mâle), qui dénonce dans la société occidentale le pouvoir patriarcal à tous les niveaux : idéologique, sociologique, anthropologique, politique, ainsi qu'en littérature. [...]
[...] Ils prônent la force de la famille patriarcale, qui garantit une stabilité. Cette prise de position internationale va marquer un coup d'arrêt dans l'évolution des rapports hommes-femmes. Kate Millett expose la théorie de Freud, qui est contre la libération des femmes. Sigmund Freud a influencé le mouvement contre-révolutionnaire de la révolution sexuelle. Freud établit sa théorie avec le concept clé : « l'envie du pénis », où les filles, dès leur naissance, constatent qu'elles n'ont pas de pénis. Immédiatement, elles reconnaissent que le pénis est supérieur et auront toujours l'espoir d'en avoir un. [...]
[...] Pour Kate Millet, Freud confond biologie et culture. En effet, les filles n'envient pas le pénis, mais les prétentions sociales auxquelles le pénis autorise. Kate Millett est une des premières universitaires à effectuer une analyse féministe d'auteurs classiques de littérature. Afin de dénoncer l'utilisation du sexe par les hommes pour dégrader les femmes, elle présente quatre auteurs. Il s'agit de trois écrivains anglo-saxons qui mettent en avant dans leurs ouvrages, des personnages féminins humiliés, par opposition à un auteur français : Jean Genet, qui voit les femmes comme une force révolutionnaire. [...]
[...] Des groupes féministes se forment avec des revendications. L'auteure regrette que lorsque les femmes ont obtenu le droit de vote, elles n'aient pas eu la force de se lancer dans d'autres revendications. L'erreur de cette première phase a également été de ne pas s'être assez occupée des femmes ouvrières qui sont pourtant nombreuses. En effet, pour réussir une révolution il faut être nombreux et soudés. C'est pourquoi selon Kate Millett, cette première phase débouche sur une réforme plutôt que sur une réelle révolution. [...]
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