Les Rites d'interaction p. 7-112, Erving Goffman, perdre la face, interactions sociales, faire bonne figure, évitement, réparation, discrétion, ligne de conduite, interaction verbale, vie quotidienne, déférence, embarras social, fiche de lecture
Erving Goffman, sociologue américain né en 1922 et mort en 1982, est l'auteur de nombreuses recherches et études sociologiques sur les interactions entre les individus et notamment sur les formes que prennent ces interactions dans la société. Dans son ouvrage intitulé "Les rites d'interaction" paru en 1967, l'auteur, à partir de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne, étudie les relations entre les hommes et pose la question symbolique des rites d'interaction. Selon Goffman, la vie sociale serait un théâtre dans lequel des rôles seraient exigés avec un certain nombre d'enjeux qui entreraient en compte, dont celui de ne pas perdre la face.
[...] L'embarras, qui peut également se retrouver chez un groupe d'individus entier, provient d'une inadéquation entre cette projection d'hypothèses (relatives à de nombreux paramètres comme la connaissance mutuelle des personnes entre elles, leurs liens, etc.) et la réalité de l'échange. Il suffirait d'un évènement, une phrase, un geste n'entrant pas dans le déroulé supposé de cet échange, pour créer une confusion chez l'individu, voire chez tout le groupe. VII. L'engagement Page 101, l'auteur s'attache à définir que toute interaction sociale comporte une forme d'engagement. [...]
[...] Les Rites d'interaction, p. 7-112 – Erving Goffman (1967) Erving Goffman, sociologue américain né en 1922 et mort en 1982, est l'auteur de nombreuses recherches et études sociologiques sur les interactions entre les individus et notamment sur les formes que prennent ces interactions dans la société. Dans son ouvrage intitulé Les rites d'interaction paru en 1967, l'auteur, à partir de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne, étudie les relations entre les hommes et pose la question symbolique des rites d'interaction. [...]
[...] Les types de figuration De la page 16 à la page 30, Erving Goffman développe les principaux types de figuration que sont l'évitement et la réparation. La figuration désigne tout ce qu'entreprend un individu pour que ses actions ne fassent perdre la face à personne, y compris à lui-même. La figuration sert à éviter les incidents lors des interactions, c'est-à-dire les évènements qui pourraient représenter un danger pour la face. Ainsi, garder la face lors d'un contact avec une personne pourrait constituer une condition de l'échange, et non pas un objectif. [...]
[...] Cependant, cet engagement « conjoint » pour les individus qui sont en interaction peut également devenir source de détachement. En effet, comme l'indique l'auteur, des évènements tels que des préoccupations extérieures ou encore des formes de repli, qu'il soit sur soi ou sur autrui, peuvent détourner l'individu de la conversation et du « foyer d'attention » auquel il s'était auparavant assigné. Les parties de cet ouvrage sur lesquelles nous nous sommes penchés expliquent et analysent de façon méthodique les rouages de l'interaction sociale, ainsi que ses enjeux et ses dangers. [...]
[...] Dans ces deux cas, les règles sont une forme de communication. De plus, ne pas se plier à ces règles peut être révélateur d'un dysfonctionnement du système social ou bien d'une relation entre individus. En analysant la participation des acteurs à ces activités sociales, on peut également se rendre compte que, très souvent, les individus agissent en fonction d'un statut, par exemple avec le cas des psychiatres ou des infirmières qu'Erving Goffman expose dans son ouvrage, et non pas de l'identité globale de l'individu. [...]
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