le rire, Le Bourgeois gentilhomme, nature du rire, phénomène physique du rire, zygomatiques
Le rire est avant toute chose un phénomène physique. Il est tout autant affaire de culture, de société que de muscles et de soubresauts du corps. On rit à « s'en tenir les côtes », à « en tomber par terre » on rit « à en pleurer » et parfois même, on « meurt de rire ».
L'hilarité que provoque le rire agite le corps et les muscles des pommettes, les fameux « zygomatiques ». Le corps est d'ailleurs un ressort fréquent du rire, qu'il soit difforme, infirme, qu'il chute, qu'il grimace, qu'il gesticule, qu'il soit sujet au bégaiement ou encore au strabisme, le corps est une ressource puissante du rire. Delà ce corpus de documents nous invite à nous interroger rigoureusement sur relations existant entre le rire et le corps à travers des quatre documents. Le premier étant une pièce de théâtre signé Molière paru en 1960 intitulé Le Bourgeois gentilhomme, mettant en scène un riche bourgeois vaniteux, Monsieur Jourdain, qui veut se faire passer pour noble.
[...] Georges Minois poursuit cette idée puisqu'il montre que dès le plus jeune âge le fait de rigoler est issu d'une réaction de détente après une courte tension, libérant un sentiment de sécurité psychique. Le rire est donc un réflexe humain. Par ailleurs, le rire se déclenche par le langage notamment à travers les jeux de mots, pratique maîtrisé par Raymond Devos dans ces sketches. Les jeux de mots nécessitent certains procédés comme les confusions de sens des mots ou confusions dues par exemple à leur homophonie. Dans le sketch Le rire physiologique Raymond Devos joue avec l'homophonie du mot miction ce qui donne mixtion d'où la raillerie provoqué chez le spectateur. [...]
[...] Pour finir ce dossier un extrait de l'Essai de Georges Minois intitulé Histoire du rire et de la dérision paru en 2000, nous montre le caractère physiologique du rire et la possibilité mécanique de le déclencher. Nous nous demanderons en quoi existe-il des relations entre le rire et le corps ? Dans une première partie nous montrerons les éléments déclencheurs puis dans un deuxième temps le rire sous un aspect physiologique. Tout d'abord, le rire émane des sentiments, effectivement Molière dans sa pièce de théâtre Le Bourgeois gentilhomme, met-en scène Monsieur Jourdain dans une situation ridicule ayant pour effet de déclencher l'hilarité chez sa servante. [...]
[...] Il finit par citer un désordre corporel incontrôlable Pour finir George Minois évoque le rôle du cerveau dans le rire, en effet il existe dans celui-ci un centre du rire situé dans le gyrus frontal supérieur gauche, qui est aussi le siège de la personnalité, le cortex frontal reçoit les messages et décide des réactions, tandis que le système limbique, qui lui est connecté, ajuste l'intensité de ces réaction. Il y a donc une succession de phénomène physiologique lié au rire. Pour conclure, le rire met en jeu des mécanismes dans lesquels le corps est partie prenante. [...]
[...] Synthèse de documents Le rire est avant toute chose un phénomène physique. Il est tout autant affaire de culture, de société que de muscle et de soubresauts du corps. On rit à s'en tenir les côtes à en tomber par terre on rit à en pleurer et parfois même, on meurt de rire L'hilarité que provoque le rire agite le corps et les muscles des pommettes, les fameux zygomatiques. Le corps est d'ailleurs un ressort fréquent du rire, qu'il soit difforme, infirme, qu'il chute, qu'il grimace, qu'il gesticule, qu'il soit sujet au bégaiement ou encore au strabisme, le corps est une ressource puissante du rire. [...]
[...] Après avoir montré la nature du rire selon les quatre auteurs nous montrerons le rire sous un aspect physiologique Le rire peut prendre des formes très diverses, d'une part bruyant comme en témoignent la pièce de théâtre de Molière et le sketch de Raymond Devos avec les onomatopées comme par exemple les Hi, hi, hi ! ou encore les Ha ! Ha ! Ha ! D'autre part, les définitions soulignées par Alain et Georges Minois font ressortir la présence de déformation ou de mouvement du visage : mouvement du nez et de la bouche Les muscles sont alors sollicités. [...]
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